La justice nigérienne a rejeté ce lundi 11 janvier la deuxième demande de liberté provisoire de Hama Amadou en vue de lui permettre de battre librement campagne dans le cadre de la présidentielle du 21 février 2016, loin de la prison de Filingué où il est détenu sans jugement depuis deux mois pour l’affaire du trafic de bébés.
L’on se demandait bien ce que ce pouvait être la décision de la justice nigérienne sur la deuxième demande de liberté provisoire. Elle vient de tomber : la demande de liberté est rejetée. Conséquence, c’est en prison qu’il battra campagne pour la présidentielle du 21 février 2016 pour laquelle sa candidature a été validée, comme celles de quatorze autres candidats dont le président sortant Mahamadou Issoufou.
Face à cette décision qui complique davantage, on l’imagine, la marche de l’ancien président de l’assemblée nationale vers le palais présidentielle, est loin de faire perdre espoir à certains fidèles de Hama Amadou qui promettent de le faire élire en prison.
Evidemment pour eux, il ne fait pas de doute : la détention de leur champion est purement politique. D’ailleurs, c’est les mêmes qui avaient déposé sa candidature pour cette présidentielle.
Encouragée par la validation de la candidature, ils répétaient il y a quelques heures avec les avocats de Hama Amadou qu’il n’y avait pas de raison que la demande de liberté provisoire soit rejetée.
Ce qui fait que cette décision contraire de la justice nigérienne a quand même un goût amer et risque de renforcer les fidèles de Hama Amadou dans leur conviction de la politisation du dossier.
Burkinademain.com