L’Assemblée nationale de Côte d’Ivoire a condamné, ce 20 janvier 2016, le Burkina Faso pour l’émission du mandat d’arrêt contre son président, Guillaume Soro, dans le cadre du coup d’Etat manqué du 17 septembre dernier.
Elle s’indigne et condamne, avec la dernière énergie, l’attitude des autorités burkinabè qui bafouent l’immunité parlementaire du Président de l’Assemblée nationale de Côte d’Ivoire.
Le mandat émis par la justice burkinabè « pourrait sacrifier sur l’autel de la politique les intérêts des deux peuples qui ont une longue tradition d’amitié et de fraternité », note le communiqué de l’assemblée nationale.
La Côte d’Ivoire a des « relations historiques d’amitié avec le Burkina et aujourd’hui, émettre un mandat d’arrêt contre sa deuxième personnalité, je pense que c’est au mépris des relations diplomatiques entre les deux pays », a réagi Téfhour Koné, un député proche de M. Soro.
Anderson Koné