Lentement mais sûrement, les membres du gouvernement Thiéba sont en train d’être installés. Des ministres sont attendus sur d’épineux dossiers. Dans leur rang, la ministre en charge de l’Economie, Rosine Coulibaly. Elle a la lourde responsabilité de relancer l’économie burkinabè, gagnée par la morosité.
Il nous semble important de rappeler que la ministre de l’Economie parviendra à relever le défi que si elle s’attache les services des agents assermentés, dignes, intègres et soucieux de la préservation du bien commun. Ceux-là, elle ne peut en trouver, de vrais, dans le garage de Lucien Marie Noël Bembamba. Allusion faite à la Cellule économique et financière qu’il a inventée de toute pièce pour encaserner les fonctionnaires qui avaient eu l’outrecuidance de tenir un autre son de cloche.
Curieusement, les autorités de la transition, censées redresser les torts, n’ont pas fait appel à ces compétences qui meurent de leur belle mort. Sont de celles-là, Pamoussa J. Kaboré. Cet homme, du haut de ses 58 ans, a fait l’objet de brimades et d’humiliations de toutes sortes.
Imaginez vous qu’il a été contrôleur financier suppléant, 5 ans durant. Au départ de la titulaire du poste à l’Union économique et monétaire de l’Afrique de l’Ouest (UEMOA), il a été écarté au profit d’un agent de la fonction publique, passé entre-temps dans le privé. Le comble, c’est encore lui qui a formé ce dernier pendant 3 à 4 mois, avant d’être muté à la Commune de Ouagadougou où il a servi comme contrôleur financier.
C’est de là-bas qu’il a été appelé par la ministre déléguée en charge du Budget, Mme Drabo, comme conseiller technique. Fraichement nommée, la ministre a fait ses enquêtes pour chercher « la perle rare » qui pourrait l’aider dans la mission à elle confiée, c’est comme cela que le nom de Pamoussa Kaboré a été cité à maintes reprises. Malheureusement, il y fera long feu, car il sera débarqué pour être expédié à la cellule économique et financière, en 2010.
Depuis, il a décidé de donner des cours à l’Ecole nationale des régies financières (ENAREF) où il a enseigné pendant 10 ans, au moins. Contre toute, il s’est vu opposer un niet catégorique. De fait, le directeur général de ladite école, devenu entre-temps ministre de l’Economie numérique, Dr Nébila Yaro, jadis à la solde du ministre Lucien Marie Noël Bembamba, lui aurait adressé une correspondance dans laquelle il faisait savoir sans autres formes de procès qu’il ne pouvait plus enseigner à l’ENAREF, pour « des raisons tenant aux nouvelles ambitions que la structure s’est fixées ». Voici la note à lui adressée en dessous.
M. Kaboré a beau cherché à comprendre, jamais, il n’a eu droit à une explication. N’empêche qu’il n’en démord pas, il espère que Dr Yaro, lui expliquera, un jour, en quoi sa présence gênait l’atteinte des nouvelles missions.
Son souhait le plus ardent est que plus jamais un enfant de ce pays ne soit victime de son intégrité, que plus jamais encore un travailleur ne subisse le même sort que lui. Ce n’est pas qu’il regrette ses choix, ce n’est pas qu’il nourrit la haine à l’égard de ses « bourreaux », mais c’est un homme épanoui que nous avons rencontré qui fonde espoir sur les nouvelles autorités pour donner un véritable sens au slogan « Plus rien ne sera comme avant », phagocyté par ses concepteurs de la transition.
Quant à nous, nous fondons espoir que la ministre Coulibaly songera à bien de cadres comme lui, à l’expérience de feu, pour l’accompagner dans sa noble mission.
Anderson Koné
Je connais le grand frere Pamoussa, il me connait tres bien , c’est le comportement du regime de blaise qui m’a pousse a quitter le pays temporairement. Pamoussa est un homme de verité. Pour que la Rosine ne soit pas souillee par les vendus escrocs du ministere, il faut qu’elle fasse veritablement appel a Pamoussa. C’est un homme d’une dignité inégalée. Nous sommes plus jeunes que Pamoussa , mais nous avons commence à subir le même sort que lui. Seul les béni oui oui etaient nommés sous le regime de blaise. Mais ca prendra fin. Mon bonjour au grand frere Pamoussa.