«Dans la nuit du 21 au 22 janvier 2016 aux environs de 3 h du matin, une tentative d’incursion n’ayant fait aucune victime a eu lieu au niveau du magasin d’armement de Yimdi. Les auteurs de cette tentative ont été identifiés comme étant des éléments récalcitrants de l’ex-RS. Le site est sous contrôle des Forces armées nationales et le dispositif de surveillance a été renforcé.
Il est encore rappelé aux populations de signaler aux forces de défense et de sécurité tous individus ou activités suspects aux numéros verts suivants : le 16, 17 et ou le 1010». C’est par ce communiqué signé par le Colonel U. Williame Yaméogo, directeur de la communication et des relations publiques, que l’armée burkinabè a confirmé ce vendredi l’attaque d’un dépôt d’armes près de la capitale ; sans plus de précisions. Les assaillants ont-ils été appréhendés ou ont-ils réussi à prendre la fuite ? Le communiqué n’apporte pas d’éléments de réponses à ces préoccupations.
Du coup, cette attaque, qui intervient une semaine après celle du 15 janvier à Ouagadougou ayant fait une trentaine de morts, n’est pas de rassurer les populations.
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