Le ministre de l'énergie et des mines, Alfa Oumar Dissa, lors de l'entretien à la TNB

Le ministre de l’énergie et des mines, Professeur Alfa Oumar Dissa, était l’invité du JT de 20 h de la Télévision nationale du Burkina. Occasion pour lui d’aborder la stratégie du gouvernement pour faire face cette année au problème de délestages pendant la période de pointe, caractérisée par une hausse de la demande devant une faible offre énergétique.

Le ministre de l'énergie et des mines, Alfa Oumar Dissa, lors de l'entretien à la TNB
Le ministre de l’énergie et des mines, Alfa Oumar Dissa, lors de l’entretien à la TNB

En plus de l’initiative du crédit pour aider les populations à accéder à l’énergie solaire, le gouvernement envisage également le recours à des groupes électrogènes pour faire face aux délestages qui se profilent à l’horizon avec l’approche de la période de pointe. L’annonce a été faite ce dimanche 14 février 2016 par le ministre de l’énergie et des mines, Professeur Alfa Oumar Dissa, qui était l’invité de 20 h de la Télévision nationale du Burkina.

Ce fut également l’occasion pour le ministre Dissa de revenir sur la stratégie du gouvernement sur cette question cruciale de l’insuffisance de l’offre énergétique dans le pays qui s’accentue à chaque période de pointe qui va de février à mai.

La solution, à l’entendre, passe par des actions à court et moyen terme. L’acquisition des groupes électrogène faits partie des solutions à court terme. Mais, il s’agit, d’ici à six mois, de s’attaquer de façon structurelle au problème à travers la construction de centrales (solaires comme thermiques).

Un déficit de 70 à 110 mégawatts

Pour le ministre Dissa, la solution à l’offre énergétique du Burkina Faso ne réside pas dans les projets d’interconnexion. Baser la stratégie nationale d’approvisionnement énergétique à partir des interconnexions serait, dit-il, un leurre. «Dormir sur la natte de quelqu’un, c’est comme dormir à terre», a-t-il laissé entendre.

Mais, pour autant, le gouvernement n’a pas l’intention de s’en passer car elles peuvent servir efficacement en cas de panne sur le réseau national interconnecté.

Pour la période de pointe 2016, l’on s’attend à un déficit de 70 à 110 mégawatts au Burkina Faso, même avec l’interconnexion avec la Côte d’Ivoire. D’où les différentes initiatives gouvernementales pour y remédier.

 Martin Philippe

BURKINADEMAIN.COM

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