En marge d’une rencontre avec les opérateurs de téléphonie, le mardi 16 février 2016 à Ouagadougou, le ministre d’Etat, en charge de la Sécurité intérieure, Simon Compaoré, a réaffirmé la position du gouvernement sur les groupes d’autodéfense, Kogl-wéogo.
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«Les Kogl-wéogo sont utiles, à condition qu’on les mette sur les rails, qu’ils exercent dans un cadre légal et qu’ils n’outrepassent pas leur compétence », a t-il laissé entendre.

A l’en croire, l’association n’est pas reconnue officiellement, car elle ne dispose pas de récépissé. De ses explications, toute association qui veut travailler librement et de façon convenable doit chercher à se faire connaître et à avoir un récépissé.

« Cela permet de légaliser son existence et de travailler dans le cadre de la loi et de la règlementation », a-t-il ajouté.

Le ministre Simon Compaoré a fait comprendre que le contexte sécuritaire actuel commande la collaboration de tous. Il a argumenté qu’il faut éviter d’avoir des positions qui peuvent ne pas être comprises. Il en veut pour preuve que les Kolg-wéogo ont participé à l’arrestation de certains auteurs de l’attaque de Yimdi.

« Il convient donc de leur indiquer la voie qui sied, la voie de l’Etat de droit s’ils veulent continuer à travailler », a-t-il déclaré, avant d’ajouter que les membres des Kogl-wéogo ne doivent pas s’ériger en officiers de police judiciaire, ni en magistrats.

Mathias Lompo

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