Le procureur de la République du Congo, André Gakala-Oko, a déclaré à la télévision nationale, que le général Mokoko subira « toute la rigueur de la loi », en indiquant « le Congo est un État de droit et que nul n’est au-dessus de la loi ».
Le chef du parquet, a noté qu’il détenait des informations sur l’ancien chef d’Etat-Major qui, « si elles étaient avérées, mettraient gravement en danger les institutions de l’Etat et les fondements même de la nation, ainsi que la sécurité intérieure et extérieure de l’Etat ».
Le procureur faisait allusion à une vidéo publiée sur les réseaux sociaux et mettant en cause le général candidat dans une entreprise de coup d’Etat.
Depuis son retour à Brazzaville, le cas du général Michel Mokoko, secoue et divise le pays.
Au point où, le 17 février, le procureur a ordonné au directeur général de la surveillance du territoire (DGST), de procéder à l’interpellation de Mokoko, sans pour autant motiver sa décision.
Le général candidat à l’élection présidentielle, avait refusé de répondre à la convocation de la DGST, faisant prévaloir sa qualité de représentant de la présidente de l’Union africaine. Il avait dit qu’il usera de son immunité diplomatique, garantie par les traités et conventions relatives à son statut.
« Je vais faire prévaloir mon immunité parce que je suis représentant spécial de la présidente de la Commission de l’Union africaine Je ne vois pas pourquoi on devrait pouvoir me convoquer dans une affaire qui relève d’une procédure qui n’est pas encore identifiée », a t-il avancé, avant de soutenir que si les autorités venaient à l’emmener par la force, « il se soumettrait ».
Déjà, l’on annonce un encerclement du domicile du candidat Mokoko. Certains congolais ont même annoncé l’arrestation du général, le vendredi dernier.
Jean Michel Mokoko avait annoncé son intention de se porter candidat, depuis Paris avant de regagner Brazzaville. Il se positionne comme le candidat le plus sérieux face à Denis Sassou N’Guesso.
Mathias Lompo
BURKINADEMAIN.COM