Alban Kini recommande aux journalistes plus d'articles de fond en matière d'information électrique

Dans le cadre de sa formation de conseiller de presse à l’Institut des sciences et techniques de l’information et de la communication (ISTIC) ; Alban Kini a présenté le 21 mars 2016 les résultats de ses recherches sur le traitement de l’information électrique au Burkina Faso durant l’année 2015.

Alban Kini recommande aux journalistes plus d'articles de fond en matière d'information électrique
Alban Kini recommande aux journalistes plus d’articles de fond en matière d’information électrique

«Analyse de l’information et de la communication relatives à l’énergie électrique au Burkina Faso, durant l’année 2015». C’est le thème exact du document de soutenance de fin formation en conseiller de presse de Alban Kini à l’Institut des sciences et techniques de l’information et de la communication (ISTIC).
«La problématique de l’énergie électrique au Burkina Faso a toujours été au centre de préoccupations aussi bien au sein des populations qu’au niveau des autorités étatiques.
La plupart des professionnels des médias interrogés reconnaissent que la question de l’énergie électrique au Burkina Faso mérite que les médias s’y intéressent», explique Kini devant le jury de la soutenance présidé par Lacina Kaboré qui avait à ses côtés Docteur Cyriaque Paré, maître de mémoire de l’impétrant.
Les membres du jury après avoir entendu Alan Kini, ont jugé son travail recevable et lui ont décerné une notre de 16 sur 20.

Résultats de la recherche

La présente recherche a abouti à plusieurs conclusions intéressantes.
Les enquêtés sont pratiquement unanimes à dire que les productions journalistiques relatives à l’énergie électrique au Burkina Faso ne sont pas à la hauteur des attentes dans le secteur.
Ainsi, pour 71% des enquêtés, indique l’impétrant, les productions journalistiques dans le domaine sont passables (35%) ou ne sont pas assez (36%). Seuls 8% des enquêtés estiment que les productions journalistiques sont abondantes, alors que 20% pensent qu’elles sont insignifiantes.

Les membres du jury ont prodigué des conseils au désormais conseiller de presse pour une amélioration du document final
Les membres du jury ont prodigué des conseils au désormais conseiller de presse pour une amélioration du document final

L’analyse de cette étape de notre étude, assure Kini, confirme son hypothèse principale qui est que : Les tâches de communication et de journalisme sont importantes, voire indispensables dans le domaine de l’énergie électrique au Burkina Faso.
«En effet, pour nous, si les consommateurs et les professionnels des médias, eux-mêmes, sont d’avis que les productions journalistiques dans le domaine ne sont pas assez, c’est parce qu’ils reconnaissent l’apport que les journalistes et les communicateurs pourraient jouer pour résoudre la problématique de l’énergie électrique au Burkina Faso».

Martin Philippe
Burkina Demain

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