«Culture et cohésion nationale », c’est sous ce thème que s’est ouverte, cet après midi du 26 mars 2016 au stade Omnisport Sangoulé Lamizana de Bobo, les portes de la 18e édition de la Semaine nationale de la culture (SNC). La cérémonie d’ouverture a connu la présence du Premier ministre Paul Kaba Thieba, représentant le président du Faso, patron de la cérémonie et du ministre de la culture Tahirou Barry.
Ce jour 26 mars 2016 marque l’ouverture officielle de la Semaine nationale de la culture. La population de Sya s’est rendue dans la cuvette du stade Omnisport Sangoulé Lamizana pour vivre l’évènement.
Aux dires du Ministre de la Culture, des arts et du tourisme, Tahirou Barry, ce qui rend le burkinabè « fort, si riche et si fier malgré les difficultés multiples et multiformes » et pour laquelle il force l’admiration, c’est sa culture. A ce sujet il n’a pas tari d’éloges quant aux vertus qui le caractérisent tels le travail, la probité, l’honnêteté, etc.
Toutes les dispositions sécuritaires sont prises
Le ministre Barry a aussi évoqué la question sécuritaire. Sur ce point il a rassuré tous les festivaliers que toutes les dispositions ont été prises pour assurer la sécurité optimale de la manifestation. Aussi invite t-il chacun à être « un agent actif de la sécurité en adoptant les bons comportements et en respectant les consignes de sécurité ».
Tahirou Barry sous un ton de parenté à plaisanterie et s’adressant à ses ‘’esclaves’’ bobo a affirmé « qu’ils arrêtent d’avoir peur, qu’ils sortent de leur cabaret et de leur cachette pour participer activement à toutes les activités de cette biennale ».
Pour le représentant des co-parrains, la SNC est un cadre idéal de communion entre les diverses communautés nationales et « permet au peuple de s’affirmer davantage et de s’apprécier mutuellement dans le respect des spécificités », c’est pourquoi dira-t-il « sans hésiter nous avons accepté la charge».
Rehausser le niveau des spectacles
Avant que le ministre Barry et le co-parrain ne prennent la parole, C’est à Jérémi kouka Ouédraogo, président de la délégation spéciale de la commune de Bobo, que l’honneur est revenu dans un premier temps, de prononcer le traditionnel message de bienvenue. Il a souhaité « une cordiale bienvenue aux autorités politiques, administratives, coutumières et religieuses ». Il a ensuite exhorté les troupes et artistes en compétition à donner le meilleur d’eux-mêmes afin de rehausser le niveau des spectacles.
Les dozos ont donné de l’éclat et du plaisir
L’autre temps fort de cette cérémonie d’ouverture était le défilé des régions et le carnaval. Venues des quatre coins du pays, les différentes délégations des régions n’ont pas marchandé leur participation. A travers les accoutrements et les danses des festivaliers, l’on pouvait identifier aisément une communauté et sa région.
S’agissant du carnaval, la troupe les grandes personnes de Boromo, et la troupe des dozos ont donné de l’éclat et du plaisir à cette fête. Ils ont émerveillé le public par des danses et des rituels que seuls eux détiennent le secret.
Les communautés étrangères comme le Benin, la Guinée, la Côte d’Ivoire vivant au Burkina étaient aussi de la fête et ont pris part au défilé. Le public a aussi été gratifié par des prestations d’artistes de renom à savoir Amity Meria, Bill Aka Kora, Alif Naba et Smokey.
Ouverture du Grand prix national des arts et des lettres
Après la les festivités de la cérémonie d’ouverture la deuxième grande activité du jour était le lancement des compétitions en GPNAL en présence du premier ministre et du ministre en charge de la culture.
Pour cette première nuit la maison de la culture Anselme Titianma Sanou a accueilli huit 8 groupes dans la catégorie danse, chanson et musique traditionnelle, chœur populaire, slam, orchestre et création chorégraphique.
Joachim Batao
Burkina Demain