Le président Jacob Zuma a de sérieux soucis à se faire quant à son avenir à la tête de l'Afrique du Sud

C’est certainement une étape importante de l’affaire Nkandla qui s’est jouée ce jeudi en Afrique du Sud, où la Cour constitutionnelle vient d’ordonner au président Jacob Zuma de rembourser purement et simplement les fonds publics utilisés pour la rénovation de sa résidence privée de Nkandla.

Le président Jacob Zuma a de sérieux soucis à se faire quant à son avenir à la tête de l'Afrique du Sud
Le président Jacob Zuma a de sérieux soucis à se faire quant à son avenir à la tête de l’Afrique du Sud

Sur le Scandale Nkandla, la Cour constitutionnelle sud-africaine a tranché ce jeudi. Le président sud-africain doit rembourser une partie de l’argent public déboursé pour la rénovation de sa résidence privée. Au total, Jacob Zuma doit rembourser quinze millions d’euros. Et il dispose de 45 jours pour le faire. Pour la Haute juridiction, le président Zuma a failli à ses devoirs de défendre et de faire respecter la Constitution» en refusant notamment d’obtempérer dans le passé aux ordres de la médiatrice de la République qui lui avait demandé de rembourser les fonds incriminés.

D’autres ennuis en perspective pour Zuma

La présente décision de la Cour constitutionnelle pourrait entrainer d’autres ennuis par le président Zuma qui pourrait faire l’objet d’une procédure de destitution pour avoir violé la Constitution sur laquelle il était censé veiller en tant que chef de l’Etat.
Le principal parti d’opposition, l’Alliance démocratique, ne s’en cache et a indiqué à l’annonce du verdict qu’il allait lancer une procédure dans ce sens. Et ce n’est pas tout. Le parti radical, les Combattants de la liberté économique de Julius Maléma a déjà appelé les Sud-africains à descendre dans la rue pour demander purement et simplement la destitution du président. Très sale temps donc  pour Jacob Zuma. Zuma avait toujours réussi à se tirer d’affaire dans les nombreux scandales qui ont jalonné sa présidence mais cette fois-ci il pourrait bien ne pas s’en remettre, si les Sud-africains suivent ses détracteurs jusqu’au bout.

Martin Philippe
Burkina Demain

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