Le Parti de l’indépendance, du travail et de la justice (PITJ) a effectué sa rentrée politique, le mercredi 30 mars 2016 à Ouagadougou. Il a profité pour exiger la sanction de tous ceux qui ont porté atteinte à la Constitution.
Le président du PITJ, Soumane Touré n’est pas allé du dos de la cuillère: «Tous ceux qui ont participé aux organes de la Transition doivent être poursuivis et sanctionnés pour violation de la Constitution». Il a exigé qu’il en soit ainsi pour les partis politiques, les Organisations de la société civile (OSC), les autorités coutumières et religieuses, conformément à l’article 166 de la Constitution qui stipule que: «La trahison de la Patrie et l’atteinte à la Constitution constituent les crimes les plus graves commis à l’encontre du peuple».
Ainsi a-t-il dit que l’article 43 de la Constitution, stipulant qu’ »aucune assemblée ne peut modifier la volonté première du constituant originel qu’est le peuple », a été violée.
On ne peut plus critique, M. Touré a déclaré que la Charte de la Transition est contraire à la Constitution, aux lois et aux instruments internationaux ratifié par le Burkina Faso. Partant de là, il a prétendu que le pouvoir du Mouvement du peuple pour le progrès (MPP), présidé par Roch Marc Christian Kaboré, est «usurpé, putschiste, contraire à la Constitution». De ses explications, il doit être remis en cause pour permettre au peuple burkinabè de construire un Etat démocratique véritable.
Mathias Lompo
BURKINADEMAIN.COM