Une vingtaine de partis politiques, réunis autour du chef de file de l’opposition politique (CFOP), Zéphirin Diabré, ont fait le point des 100 premiers jours du pouvoir Kaboré, le mardi 12 avril 2016 à Ouagadougou.
Il ressort que les autorités tentent de façon « désespérée de faire du neuf avec du vieux » et que le régime repose sur le triumvirat Roch, Salif et Simon (RSS), de « purs produits du système Compaoré ».
S’appuyant sur l’ossature du gouvernement, le CFOP avance qu’il y a eu un « partage » entre les trois leaders. Si fait que « ses membres échappent totalement à l’autorité du Premier ministre « .
A en croire le CFOP, l’appartenance au MPP est devenue le critère principal de nomination. De la sorte, note le CFOP, le pouvoir ne pourra jamais apporter une nouvelle gouvernance dans ce pays.
Zéphirin Diabré a accusé le régime en place d’user de la technique du bouc-émissaire pour accuser la transition de « tous les maux ». De ses explications, le MPP et tous les partis de la majorité (en dehors du NTD) étaient au gouvernement de la Transition et siégeaient au Conseil national de la Transition (CNT).
Cela étant, il a dit que si des éléments incriminant des personnalités de la Transition existaient, le gouvernement devait les publier et procéder à la mise en accusation des intéressés.
Mathias Lompo
BURKINADEMAIN.COM