Les députés brésiliens réunis en congrès ont voté dans la nuit en faveur de la destitution de la présidente du pays, Dilma Rousseff, accusée d’avoir maquillé les comptés publics pour favoriser sa réélection en 2014.
367 pour, 137 contre, 7 abstentions. Ce sont là les résultats des votes des députés brésiliens qui se sont prononcés nettement en faveur de la destitution de la présidente Dilma Rousseff, accusée d’avoir maquillé les comptes publics pour favoriser sa réélection en 2014.
Des résultats catastrophiques pour la présidente qui va quitter prématurément ses fonctions alors que son second mandat s’achevait normalement en 2018.
Après les députés, ce sera le tour des sénateurs d’entériner ou non la destitution de Dilma Rousseff. Si les Sénateurs donnent leur quitus, ce qui est fort probable, Rousseff sera remplacée à la tête du Brésil par son vice-président, Michel Termer, qualifié de traître par le camp de la présidente.
Pour Dilma Rousseff et ses partisans, ce n’est ni moins, ni plus qu’un «coup d’Etat institutionnel » qui est en cours au Brésil. Et elle pensait pouvoir rallier les Brésiliens à sa cause en effectuant une sortie à la veille même de l’examen par les députés du projet de destitution à son encontre ; finalement la mayonnaise n’a pas pris.
Martin Philippe
Burkina Demain