L’Unité d’action syndicale (UAS) reste droit dans ses bottes par rapport à ses revendications. Elle a appelé ce mardi le gouvernement à donner suite à ces revendications d’ici à fin avril 2016.
L’Unité d’action syndicale (UAS) a animé une conférence de presse ce mardi 19 avril 2016 à Ouagadougou. La conférence a porté sur un certain nombre de points. Il s’agit entre autres de la relecture de la loi 081 portant statut général des agents de la fonction publique ; de la révision de la loi 027 sur les collectivités territoriales, la relecture du code du travail.
Il y a également la baisse des prix des produits de grande consommation ; la mise en place des permanents syndicaux ; la suspension de l’UTS sur les primes et indemnités des travailleurs du privé et du parapublic ; l’absence de la commission mixte paritaire de négociations salariales du secteur privé.
Le 1er mai s’annonce explosif
Sur ces différentes préoccupations, les responsables de l’UAS trouvent que le gouvernement tarde à y répondre à leurs préoccupations. Aussi les secrétaires généraux des centrales syndicales et des syndicats autonomes prévoient-ils de déposer un préavis de grève de 48 heures, puis d’un autre de 72 heures.
Alors que le président Roch Marc Christian avait regretté lors de sa conférence de presse du 3 avril dernier les tendances des responsables à vouloir des injonctions au gouvernement ; ceux-ci l’ont encore fait. Comme ultimatum, Ils donnent au gouvernement moins de deux semaines c’est-à-dire jusqu’à la fin du mois d’avril pour réagir à leurs préoccupations. Les syndicats disent attendre du gouvernement un chronogramme précis de mise en œuvre des engagements pris par l’Etat pendant la Transition.
Autant dire que la commémoration du 1er mai s’annonce explosive.
Joachim Batao
Burkina Demain