De nouveaux éléments sont venus alourdir les charges pesant sur le général Djibrill Bassolé, accusé d’avoir soutenu la tentative de coup d’État du 16 septembre dernier, rapporte Jeune Afrique.
Selon une source proche de l’enquête, l’ex-chef de la diplomatie de Blaise Compaoré aurait en effet rencontré à plusieurs reprises, avant le fatidique 16 septembre, de jeunes officiers putschistes de l’ex-Régiment de sécurité présidentielle (RSP).
Quelques jours après son arrestation, le 29 septembre, plusieurs millions de francs CFA en liquide (une somme destinée, selon Bassolé, à couvrir les frais de scolarité de sa fille) et des téléphones portables ont été retrouvés dans le petit studio où il était détenu, au camp de gendarmerie Paspanga, à Ouagadougou.
Comment a-t-il pu se procurer de tels moyens alors qu’il était surveillé jour et nuit ? « Après cette découverte, les contrôles ont été nettement renforcés. Même ses repas étaient passés au peigne fin », explique une source sécuritaire. Bassolé a, depuis, été transféré à la Maison d’arrêt et de correction des armées (Maca), située dans un camp militaire de la capitale.
Anderson Koné
Burkina Demain