Le Conseil Supérieur de la Communication (CSC) tient les 26 et 27 avril 2016 à Ouagadougou, une session de formation en monitoring des médias au profit de ses observateurs des élections municipales du 22 mai 2016. Occasion pour la présidente du CSC Nathalie Somé, de procéder à la dédicace de l’ouvrage «Les défis de la régulation des médias sous la transition politique au Burkina Faso».
La formation des observateurs en monitoring des médias pendant la campagne des élections municipales du 22 mai prochain du Conseil Supérieur de la Communication (CSC) a débuté ce matin aux Archives Nationales à Ouagadougou. Elle est prévue durer deux jours et les travaux ont débuté par un exposé sur le rôle de l’observateur des médias. A l’ordre du jour de cette formation : des communications, des échanges et des travaux dirigés.
Selon Nathalie Somé, présidente du CSC, il était indispensable d’outiller les observateurs aux mécanismes de régulation avant de les envoyer sur le terrain. Pour elle, ces observateurs devront permettre au CSC de «s’assurer de la mise en œuvre par les médias des dispositions prises par l’institution sur l’égal accès des partis ou candidats aux médias publics et du respect du pluralisme et de l’équilibre de l’information par les médias privés».
Ils sont au total 110 observateurs recrutés pour l’observation du discours politique dans les médias. Leur formation se déroulera en deux phases. Une phase théorique sur les règles du traitement de l’information, les délits de presse et sur la méthodologie du monitoring des médias. L’autre phase sur la collecte et le traitement des données quantitatives et qualitatives en vue de l’appréciation du pluralisme et de l’équilibre de l’information dans les médias ainsi que du respect de la loi et de la déontologie.
Jean Paul D. Toé, le directeur général de l’observation des médias et des études du CSC a expliqué que cette formation vise à outiller les observateurs des médias du CSC et à leur donner des rudiments nécessaires pour la réussite de la mission qui leur sera confiée. Pour lui la qualité d’observateurs passe par la maîtrise d’un certain nombre de connaissances dans le domaine des médias, d’où le sens de cette formation.
Présentation de l’ouvrage du CSC
« Les défis de la régulation des médias sous la transition politique au Burkina Faso », tel est le titre de l’ouvrage présenté par le CSC aux médias. Il est préfacé par la présidente du CSC et compte 94 pages subdivisées en trois chapitres qui exposent chacun un pan de l’action de régulation des médias durant la Transition politique de 2015 au Burkina Faso.
Nathalie Somé, a laissé entendre que la publication de cette œuvre s’inscrit dans l’optique de partage d’expérience, de capitalisation des actions d’hier et d’une meilleure orientation des actions présentes et futures. Elle a ajouté que ce document est « un précis analytique » sur les actes de régulation des médias durant la période de la Transition.
«Le contenu de ce ouvrage ne vise pas à enseigner des concepts ni même une méthodologie spécifique de régulation des médias en période de crise. Il s’agit plutôt d’un compte rendu synthétique des activités du CSC et qui rendra témoignage à la postérité de la complexité de la régulation des médias durant la période post-insurrectionnelle de 2015», précisera la présidente du CSC Nathalie Somé.
Joachim Batao
Burkina Demain