Le président Roch Marc Christian Kabore répondant aux questions des journalistes et des citoyens

Invité ce mardi de l’émission ‘’Dialogue ctoyen’’ de la Télévision nationale du Burkina, le président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré , s’est prêté 90 mn durant aux questions des journalistes et de citoyens.

Le président Roch Marc Christian Kabore répondant aux questions des journalistes et des citoyens
Le président Roch Marc Christian Kabore répondant aux questions des journalistes et des citoyens

Le président Roch Marc Christian Kaboré n’a pas varié d’un iota sur ses positions par rapport à un certain nombre de préoccupations nationales. Ainsi, alors que l’ultimatum des syndicats à son gouvernement par rapport à leurs doléances salariales tire vers sa fin, le président Kaboré l’a répété : «L’on ne peut pas prendre l’argent de projets pour mettre dans les salaires». Comment dans ces conditions pouvons-nous investir et nous développer ?, s’interroge à ce sujet Roch Marc Christian Kaboré. Mais, pourquoi le gouvernement a-t-il consenti à l’augmentation des salaires des magistrats ?, lui demande un citoyen.
De la réponse du chef de l’Etat, l’on retient qu’il est venu trouver une situation allant dans ce sens et que l’Etat étant une continuité, son gouvernement a dû entériner la situation trouvée. Conscient que cette décision ‘d’augmentation des salaires appelle à d’autres doléances d’augmentation de salaires chez d’autres catégories de fonctionnaire , le président Kaboré appelle à plus de patience, tout en insistant sur la nécessité pour chaque Burkinabè à travailler correctement à son poste pour contribuer au développement du pays . «Le développement du Burkina Faso est à la fois une œuvre individuelle et collective».
Le chef de l’Etat a aussi donné des assurances sur les efforts qui sont en train d’être faits sous son pouvoir pour trouver des solutions idoines aux problèmes énergétiques du Burkina Faso.
Le président a en outre réaffirmé la position du gouvernement sur les groupes d’auto-défenses les Kolgwéogo. A savoir que ces groupes peuvent servir la sécurité pour peu qu’ils soient encadrés et respectueux des lois de la République.
Par rapport à l’audit de la transition, le Roch Kaboré a réfuté l’idée de chasse aux sorcières, invoquant le fait que l’audit en question avait été souhaité par certains responsables de la transition, en l’occurrence le Premier ministre Yacouba Isaac Zida.
Bref, globalement, le chef a prôné le dialogue entre Burkinabè pour résoudre les problèmes du pays. La présente sortie du président du Faso intervient au moment où l’on assiste à un rapprochement entre l’opposition et les syndicats. Les deux parties se sont même rencontrées ce mardi même à la Bourse du travail dans une perspective d’actions communes.

Martin Philippe
Burkina Demain

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