A l’occasion de la fête du travail, les organisations syndicales burkinabè ont remis au ministre de la fonction publique, du travail et de la sécurité sociale, Clément P. Sawadogo, leur plateforme minimale articulée autour de 11 points que voici :
1- Mise en œuvre de l’ensemble des engagements pris à l’issue de la rencontre annuelle gouvernement/syndicats de l’année 2015 au plus tard le 31 décembre 2016
2- La diminution significative des prix des hydrocarbures et répercussion des différentes baisses sur les tarifs des transports ;
3- Relèvement des premières tranches de l’ONEA et de la SONABEL respectivement à 10m3 et à 75 KWK sans restriction ou répercussion sur les autres tranches ; à défaut, la suppression de la prime fixe et de la redevance ;
4- Prise en compte des indemnités et autres accessoires dans le calcul de la pension des fonctionnaires (y compris les fonctionnaires détachés et ceux mis à disposition) ;
5- Suppression de la Commission mixte paritaire de négociations salariales du secteur privé et retour à l’ancien système d’application dans le privé des augmentations décidées par le gouvernement ;
6- Remboursement des coupures de salaires opérées par certains employeurs sur les salaires de travailleurs ayant pris part à la grève générale de septembre 2015 contre le coup d’Etat de Gilbert Dienderé et du RSP ;
7- Respect des décisions de l’inspection du travail relatives aux demandes d’autorisation de licenciement et la réintégration des travailleurs dont le licenciement a été refusé par l’inspection du travail ;
8- Mise en place du cadre de dialogue social ;
9- Levée des sanctions arbitraires contre les délégués du personnel, les responsables et militants syndicaux ;
10- Création d’un cadre de dialogue social des pays de la sous-région conformément à l’acte additionnel N°02/2009/CCEG/UEMOA du 17 mars 2009 consacré par la création du CTDS ;
11- Suite judicaire des différents audits et rapports sur la gestion des ministères, des institutions et des sociétés sous le régime Compaoré et sous la transition. Le recouvrement de toutes les créances de l’Etat dues par tout dignitaire (ministres, députés, directeurs généraux…) ;
Burkina Demain