Photo de famille à l'ouverture de la formation le 25 avril à l'hôtel Palm Beach de Ouaga

Dans le cadre de la mise en œuvre du Projet de gestion intégrée de la sécheresse en Afrique de l’Ouest (PROGIS-AO), une vingtaine de formateurs ouest-africains ont bénéficié du 25 au 29 avril 2016 à Ouagadougou d’une formation sur la gestion des risques liés à la sécheresse.

Photo de famille à l'ouverture de la formation le 25 avril à l'hôtel Palm Beach de Ouaga
Photo de famille à l’ouverture de la formation le 25 avril à l’hôtel Palm Beach de Ouaga

A l’initiative du Partenariat régional de l’eau de l’Afrique de l’Ouest (GWP/AO) et de l’Organisation météorologique mondiale (OMM), toutes deux initiatrices du Projet de gestion intégrée de la sécheresse en Afrique de l’Ouest (PROGIS-AO) ; Ouagadougou a abrité du 25 au 29 avril 2016 une formation sur la problématique de la gestion des risques liés à la sécheresse.
«La gestion des risques liés à la sécheresse dans le contexte de la Gestion intégrée des ressources en eau», tel est le thème de cette formation assurée par le Professeur Raymond Malou de CAPNET. Chef du département géologie à la Faculté des sciences et techniques de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar, le Pr Malou est hydrogéologue et expert en analyse des impacts et des options d’adaptation au changement climatique.

Le secrétaire exécutif du GWPAO, Dam Mogbanté (extrême droite), souhaitant la bienvenue aux formateurs
Le secrétaire exécutif du GWPAO, Dam Mogbanté (extrême droite), souhaitant la bienvenue aux formateurs

6 modules au menu
Venus du Bénin, du Mali, du Niger et du Burkina ; la vingtaine de formateurs formés ont pu renforcer leurs capacités sur la gestion des risques liés à la sécheresse dans la région. Que ce soit en termes de maîtrise des concepts, de la planification et de la gestion stratégique des risques liés à la sécheresse, les uns et les autres ont renforcés leurs acquis. C’était d’ailleurs l’objectif principal de la formation qui était d’accroître les connaissances des participants sur le concept de la gestion intégrée des risques liés à la sécheresse/changements climatiques.

La chargée de projet, Félicité Vodounhessi ( micro) a présenté le projet PROGIS-Ao aux formateurs
La chargée de projet, Félicité Vodounhessi ( micro) a présenté le projet PROGIS-AO aux formateurs

Six modules ont constitué le menu de la présente formation :
Module1 : Aperçu de la sécheresse/occurrence de sècheresses, vulnérabilité et GIRE
Module 2 : Vulnérabilité et impacts des sècheresses
Module 3 : Gérer les risques de sècheresse
Module 4 : Caractérisation des sècheresses, échelle temporelle et spéciale, suivi et prévision
Module 5 : Planification stratégique dans la GIRE pour la gestion des risques de sècheresse
Module 6 : Préparation à la sècheresse, gestion d’urgence et rétablissement post sècheresse
En plus des travaux en plénière et en ateliers, la formation a comporté une partie terrain avec notamment une visite à la Ferme pilote de Guié, dans la province d’Oubritenga.

Lors de la visite de terrain de la ferme de Guié
Lors de la visite de terrain de la ferme de Guié

Exercice grandeur nature à Guié
Nantis des connaissances théoriques acquises en salle au cours de quatre jours, les participants à la présente formation ont eu droit le vendredi 29 avril 2016 à un exercice grandeur nature lors de la visite de terrain à la ferme pilote de Guié, village situé à une soixantaine de kilomètres de Ouagadougou.
Créée en 1989 par l’association AZN, la ferme pilote de Guié est l’œuvre de onze villages, quatre communes et compte 140 travailleurs.
Cinq programmes y sont conduits par l’association : la production de plants, l’aménagement foncier, l’élevage, l’animation/formation en nouvelles techniques, équipement mécanisation agricoles.
L’association mobilise les financements à travers l’ONG ‘’Terres Vertes’’ du Burkina.

Les visiteurs sur le périmètre bocager
Les visiteurs sur le périmètre bocager

Accueillis à leur arrivée par le guide Benjamin Kaboré, les visiteurs ont tour à tour été conduits sur le site de la pépinière, le périmètre bocager, une parcelle de maraichage au village, le Centre de formation des aménageurs ruraux et un enclos à bétail.
Par exemple, la pépinière produit essentiellement des essences locales adaptées au milieu. Ces essences sont utilisées comme haies vives, bordures des pistes et pour la délimitation des champs. Six femmes y sont employées.
Aménagé en 1998, le périmètre bocager de 100 ha est exploité par 25 familles à travers six parcelles de 0,75 ha. Chaque parcelle est divisée en deux parties pour l’exploitation et la jachère. Une rotation de trois ans (culture céréalière, jachère, légumineuse) est observée pour restaurer la fertilité des sols. La partie mise en jachère sert de pâturage.

Sentiments de satisfaction générale

A entendre les organisateurs, le formateur et les participants ; la présente formation a atteint ses objectifs. Et ce sont des sentiments de satisfaction générale qui se dégageaient à la clôture, au grand bonheur de Félicité Vodounhessi/Chabi-Gonni, chargée de projet, qui a été au four et au moulin pour le bon déroulement de la session de formation. Pour le secrétaire exécutif du GWPAO, Dam Mogbanté, il y a véritablement lieu de féliciter les formateurs pour leur assiduité à la formation. Et de souhaiter que les connaissances acquises soient appliquées pour une meilleure gestion des risques liés à la sécheresse dans la région. Sur cette question, le formateur, le Pr Malou est formel : il faut une implication à tous les niveaux (techniciens, politiques, acteurs de la société civile, population), à court, moyen et long terme. La gestion efficiente des risques liés à la sécheresse nécessite, explique-t-il, l’élaboration et la mise en œuvre d’une stratégie adaptée. Par la voix de Issa Zibo, les formateurs ont exprimé leur gratitude aux organisateurs et au formateur pour la qualité de la formation reçue et se disent prêts à mettre en pratique les connaissances acquises.
Les formateurs ont reçu chacun une attestation pour leur participation au présent atelier régional de renforcement des capacités sur le thème : «Réduction de risques de sécheresse dans le contexte de la gestion intégrée des ressources en eau».

Bazomboué Grégoire Bazié
Burkina Demain

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