La commémoration, ce mardi 3 mai à Ouagadougou, de la Journée mondiale de la liberté de la presse, a également servi de cadre de lancement de l’édition 2016 du prix de la meilleure journaliste burkinabè de l’année.
«La presse du Burkina Faso face au renouveau démocratique». C’est sous ce thème qu’a été commémorée ce 3 mai à Ouagadougou la Journée mondiale de la liberté de la presse.
Pour Boureima Ouédraogo du Comité national d’organisation, «la célébration du 3 mai intervient dans un contexte national de menace sécuritaire et de nouvelle ère institutionnelle et sociale avec un nouveau pouvoir qui n’a d’autres choix que de s’imposer une gouvernance transparente»
Pour sa part, le ministre de la Communication, Rémi Dandjinou, s’est félicité du bon classement du Burkina Faso dans le classement de Reporter sans frontière de 2015. Le pays est ainsi classé 1er en Afrique francophone et 42e au niveau mondial. «La presse burkinabè est libre», a-t-il laissé entendre.
Lancement du prix de la meilleure journaliste
La présente commémoration a également servi de cadre au lancement officiel de l’édition 2016 du prix de la meilleure journaliste burkinabè de l’année. Et c’est la lauréate de la précédente édition, Laure Sawadogo qui a lancé le concours de 2016.
Le prix de la meilleure journaliste d’un montant d’un million de francs est décerné chaque année à la meilleure journaliste du Burkina Faso, toutes catégories confondues et récompense le meilleur article ou la meilleure production des professionnelle collaborant ou travaillant dans des organes de presse du pays.
Les œuvres concernées par le concours doivent avoir été publiées ou diffusées entre le 3 mai 2015 et le 3 mai 2016. Le prix sera remis à la lauréate le 20 octobre prochain à l’occasion de la célébration de la journée nationale de presse.
Philippe Martin
Burkina Demain