Le présidium à l'ouverture de l'atelier, au milieu, le secrétaire général du ministère de l'environnement, Georges Lambert Ouédraogo

Le rapport final du cadre des Mesures d’atténuation appropriées au niveau national (NAMA) a été soumis à validation le 6 mai  2016 dernier à Ouagadougou. Au cours de cet atelier, des propositions, amendements et recommandations ont été apportés par les participants afin d’aboutir à un document référentiel en matière d’atténuation des gaz à effet de serre au Burkina Faso.

Le présidium à l'ouverture de l'atelier, au milieu, le secrétaire général du ministère de l'environnement, Georges Lambert Ouédraogo
Le présidium à l’ouverture de l’atelier, au milieu, le secrétaire général du ministère de l’environnement, Georges Lambert Ouédraogo

Le Burkina Faso avec l’appui de ses partenaires techniques et financiers a engagé le processus d’élaboration de son cadre des mesures appropriées d’atténuation au plan national ou en anglais Nationally Appropriate Mitigation Action (NAMA). Le cadre NAMA est une réponse à l’atténuation des effets néfastes du changement climatique et est mise en œuvre par le gouvernement à travers le Secrétariat permanent du conseil national pour l’environnement et le développement durable (SP/CONEDD).
Pendant cet atelier les discussions sur le document ont porté sur la forme, le fond et le contenu des secteurs retenus comme NAMA potentiels. Une journée durant la centaine des participants issus des ministères, des OSC, des collectivités territoriales, des PTF etc. ont chacun apporté sa contribution pour aboutir à un document plus affiné.
L’atelier de validation de ce cadre était présidé par le secrétaire général du ministère de l’environnement, de l’économie verte et du changement climatique. Il a laissé entendre que ce document devrait permettre au Burkina Faso d’apporter des réponses aux difficultés liées au changement climatique et à l’émission des gaz à effet de serre. Pour lui, le Burkina à l’instar de certains pays subit les effets néfastes du changement climatique, d’où la nécessité de disposer d’un document répondant aux normes nationales et internationales vis-à-vis des engagements pris par notre pays.
Les domaines concernés par le cadre NAMA
Les secteurs et sous-secteurs qui ont été retenus par le cadre NAMA sont au nombre de cinq (5) à savoir l’énergie, la foresterie, l’agriculture, les transports et les déchets. Chaque secteur ou sous- secteur dispose de mesures ou actions devant être mise en œuvre pour l’atteinte des objectifs dudit secteur.
Ainsi les NAMA compte 17 mesures et reparti comme suit : 10 dans le secteur de l’énergie et transport, 3 en agriculture, 2 en foresterie et 2 en déchets. En plus de ces mesures, des propositions et suggestions ont été apportées par les participants, surtout sur la prise en compte du volet élevage.
L’assemblée a adopté à l’unanimité les 17 mesures et les 5 NAMA proposés par le rapport final. Sous réserve, les propositions faites ont été prises aussi en compte. Il faut dire les NAMA concernent les projets et programmes en cours de mise en œuvre pour lesquels les résultats seront acquis entre 2016 et 2020 et qui peuvent avoir un impact mesurable sur la réduction des gaz à effet de serre.
Il est bon de savoir que les mesures appropriées d’atténuation au niveau national s’inscrivent dans le plan d’action de Bali 2007 (COP 13). Ce plan invite les pays en développement et ceux les moins avancés qui n’ont pas d’obligations de réduction de leurs émissions de gaz à effet de serre à proposer des actions contribuant ainsi à l’effort mondial visant la stabilisation des émissions desdits gaz.

Joachim Batao
Burkina Demain

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