La direction provinciale de campagne du Mouvement du peuple pour le progrès (MPP), accompagnée du secrétaire à la communication du parti, a organisé une conférence de presse, ce 14 mai 2016 à Ouagadougou, en vue de faire la lumières sur l’attaque du siège de la Nouvelle alliance du Faso (NAFA) à l’arrondissement 7 de la capitale économique du Burkina Faso.
Le directeur provincial du kadiogo, le député Alassane Bala Sakandé a déclaré que ses militants n’ont pas saccagé le siège de la Nouvelle NAFA: « Aucun acte de saccage n’a été perpétré par nos militants au siège de la NAFA. Bien au contraire, ce sont les militants du MPP qui ont été la cible de jets de pierres alors que tranquillement, il animaient une caravane dans l’arrondissement ».
A ses dires, si le MPP avait décidé d’assiéger le siège de la NAFA, à l’heure qu’il est, il n’y aurait plus de briques là-bas. Il a souligné que 5 minutes dans le siège de la NAFA aurait suffi pour qu’on ne le reconnaisse plus.
Il a marqué sa surprise par rapport à la réaction du Chef de file de l’opposition politique qui, sans preuves et sans avoir entendu le MPP, s’est prononcé sur la question dans un communiqué.
« Face à des incidents pareils, il est sage et responsable de prendre contact, se rendre sur les lieux, constater de visu si réellement le siège a été saccagé. Je suis déçu, très déçu du comportement du CFOP », a soutenu le secrétaire général du parti dans l’arrondissement 7, El Hadj Omar Tapsoba.
M. Tapsoba a avancé qu’il attend l’autorisation de sa hiérarchie avant de porter plainte.
Le secrétaire à la communication du MPP, Souleymane Sawadogo, a indiqué que son parti n’a rien à se reprocher, car il battra campagne partout où la loi l’autorisera et que personne ne l’empêchera.
Selon Alassane Bala Sakandé, son parti est la cible d’attaques et de provocations. C’est d’ailleurs pour cette raison qu’il a été expressément demandé aux militants de rester calmes et sereins avant le début de la campagne.
Pour finir, les animateurs du point de presse ont appelé leurs militants à la retenue, tout en souhaitant le fair-play dans la campagne électorale.
Mathias Lompo
Burkina Demain