Dans sa stratégie de campagne de proximité, la délégation du MPP conduite par son premier vice-président, Salif Diallo, est allée à la rencontre des populations de l’Est et du Centre-Nord du Burkina. Cinq étapes ont marqué cette sortie à savoir Pissila, Tougouri, Manni, Bogandé et Kaya, au cours de cette journée du 14 mai 2016.
Trois articulations majeures ont marqué les escales dans toutes ces communes. Traduire la reconnaissance du président Roch Kaboré et partant, de tout le MPP, expliquer son programme et solliciter le vote en faveur des candidats MPP.
Pour Salif Diallo, ces rencontres s’inscrivent dans la dynamique de la campagne municipale mais aussi sont une occasion de remerciement de ces populations qui ont crû et adhéré aux idéaux du Mouvement pour le peuple et le progrès.
« Solliciter votre vote pour les conseillers MPP »
C’est pourquoi, dira-t-il, «Nous sommes venus vous dire merci pour la confiance et le soutien que vous avez accordé au MPP depuis le début et qui a été traduit dans les urnes le 29 novembre dernier». Aussi Salif Diallo a demandé aux militants d’accorder leur suffrage aux différents candidats MPP. Et de dire « nous sommes venus solliciter votre vote pour les conseillers MPP»
A l’entrée de ces cinq localités, c’est une foule de jeunes, de femmes, de personnes âgées qui est venue témoigner au président du MPP leur soutien et appartenance sans faille au parti orangé pour un renouveau démocratique au Faso.
Sifflets en main, tam-tam entre les jambes, calebasses à la hanche, il fallait tout faire pour non seulement réserver un accueil chaleureux à la délégation, mais aussi dire «oui et encore oui au MPP chez nous», confie un des militants. A Pissila, comme à Manni en passant par Tougouri, Bogandé et Kaya, les maîtres mots étaient les mêmes, « vive le MPP, MPP au pouvoir ».
Les populations appelées à la vigilance
Salif Diallo n’a pas manqué d’appeler les populations à la vigilance et à la veille. C’est pourquoi, il a confié ceci aux différentes populations rencontrées : «Aujourd’hui, nous avons besoin d’un maire qui a pitié de l’orphelin, pitié de la veuve, solidaire des jeunes et des paysans. Un maire qui travaille avec le peuple et pour le peuple. En un mot, un maire patriote. Si un maire est élu et change de comportement, nous exigerons sa démission».
Les intervenants dans ces communes eux aussi tour à tour ont plaidé auprès du président intérimaire pour qu’un regard favorable soit porté sur leurs préoccupations. La plupart des préoccupations exprimées se résument à la question des lotissements, de l’accès à l’eau potable et à l’électricité, des conditions de vie en générale. Par des propos simples, le président leur a rassuré de la prise en compte de leur préoccupations et de dire que d’ailleurs ces problèmes sont inscrits dans le programme de société du président Roch Marc Christian Kaboré.
Joachim Batao
Burkina demain
