L’Alliance pour la défense de la patrie (ADP) a organisé, le 6 juin 2016 à Ouagadougou, un point de presse, en vue de se prononcer sur les questions brûlantes de l’actualité nationale.
ADP

Le président de l’ADP, Abraham Badolo, a apprécié l’annulation du mandat d’arrêt international contre le président de l’Assemblée nationale ivoirienne, Guillaume Soro, par la Cour de Cassation burkinabè, en notant que c’est l’ancien premier ministre, Yacouba Isaac Zida, qui à travers son  » populisme a conduit la transition à programmer, orchestrer et lancer un mandat d’arrêt contre Soro », sans même informer le nouveau Président Kaboré.

Pour lui, Zida est en situation de désertion en temps de paix, vu que sa permission d’absence a expiré depuis le 19 février dernier. Il a alors demandé à la commission de discipline de l’armée de se saisir de cette affaire pour appliquer les sanctions prévues par la loi en la matière. Puis, il a appelé l’ASCE-LC à se saisir de la justice afin que l’ex-Premier ministre Zida vienne de gré ou de force s’expliquer sur les nombreuses malversations pour lesquelles il a été épinglé.

Se prononçant sur le sit-in organisé devant le palais de justice le 2 juin, il a indiqué que c’était le fait d’ « une cinquantaine d’anarchistes » qu’il accuse d’avoir « traficoté » et reçu de l’argent de la transition.
Selon lui, c’est inconcevable que ces personnes donnent des injonctions aux magistrats en menaçant de faire subir au palais de justice le même sort que le siège de l’Assemblée nationale parti en flamme le 30 octobre 2014.
Par ailleurs, Abraham Badolo a salué la mission de relance des relations entre le Burkina et la Côte d’Ivoire.

« Nous espérons que cette mission brisera le mur de méfiance savamment dressé et entretenu sous la Transition politique par les ennemis de la paix, du développement et du bien-être des deux peuples. Il serait opportun tout aussi de travailler à renforcer la diplomatie parlementaire entre les deux pays, afin de trouver une solution au problème du foncier qui crée souvent des conflits en Côte d’Ivoire entre nos compatriotes et leurs frères ivoiriens », a-t-il espéré.

Mathias Lompo
Burkina Demain

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