La Cour des comptes organise, les 8 et 9 juin 2016 à Ouagadougou, un atelier sous thème : « quel dispositif de contrôle pour le Burkina Faso dans le nouveau cadre harmonisé des finances publiques de l’UEMOA ».
Présentes à la rencontre, des Institutions supérieures de contrôle des finances publiques (ISC) du Benin, du Cameroun, de la France, du Maroc et du Sénégal. L’objectif, comprendre le rôle, la place et l’importance du contrôle dans la gestion des finances publiques. Et les échanges porteront sur le statut, l’organisation et le fonctionnement de la Cour des comptes, les mécanismes de collaboration et de coopération entre les institutions de contrôle.
Le Premier président de la Cour des comptes, Noumoutié Herbert Traoré, a déclaré que les résultats de ces travaux serviront d’outil de plaidoyer pour la mise en conformité de son institution avec les normes internationales. Selon lui, la Cour des comptes souffre encore de problèmes relatifs à son indépendance et son autonomie financière.
Vu cela, il a dit qu’il est temps de réfléchir au rôle et à la place des corps de contrôle pour les rendre efficaces et efficients.
Le chef de file des partenaires techniques et financiers, Jean Lamy, par ailleurs ambassadeur de l’Union européenne au Burkina Faso, a avancé que le contrôle des finances publiques dans l’espace UEMOA commande des adaptations indispensables au niveau de la Cour des comptes du Burkina Faso. A l’en croire, il va s’agir pour les PTF de partager avec le Burkina les meilleures pratiques en matière de contrôle des finances publiques, en vue d’une meilleure gestion de l’argent du contribuable.
A l’occasion le chef de file des partenaires techniques financiers a remis les clés de cinq véhicules au Premier président de la Cour des comptes.
Mathias Lompo
Burkina Demain
