A Bruxelles, en Belgique, pour les Journées européennes de développement (JED), le président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré, a rencontré, dès son arrivée, la communauté burkinabè. Ils ont échangé, à bâtons rompus, sur la vie nationale de leur pays d’origine et les préoccupations de cette diaspora.
On été abordés les questions relatives à la polémique sur le fonds commun au ministère en charge de l’économie, le débarquement de l’avion de Achille Tapsoba et de Zambédé Sawadogo du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP), le sit-in organisé par des organisations de la société civile au palais de justice, etc.
Parlant des dirigeants du CDP, Roch Marc Christian Kaboré a précisé qu’ « il ne s’agit pas d’un acharnement comme certains le pensent, mais d’une action qui s’inscrit dans l’intérêt de la Nation ». Avant même que cela ne soit évoqué, le ministre en charge des affaires étrangères, Alpha Barry, a donné des explications sur le problème récurrent du temps estimé assez long pour le renouvellement des passeports et la durée du visa jugée courte par la diaspora. Il a fait savoir que des démarches sont en cours pour que le renouvellement du passeport n’excède pas trois semaines. A propos des visas, le chef de la diplomatie burkinabè a indiqué que des réflexions se mènent actuellement en vue de trouver des solutions appropriées.
Par ailleurs, le président du Faso a rassuré ses interlocuteurs qu’en 2020 tous les Burkinabè de l’extérieur voteront. Après ces explications, la diaspora burkinabè a égrené un chapelet de préoccupations. Ils ont, entre autres, demandé la construction d’une maison du Burkina où la culture des «hommes intègres » sera valorisée, des conditions préférentielles aux Burkinabè de l’extérieur qui voudraient investir dans leur pays. Ils ont aussi avancé détenir qu’un seul délégué au conseil supérieur de la juridiction de leur pays d’accueil qui compte 3 033 personnes, ce qui n’est pas assez représentatif.
Burkina Demain
Source: Sidwaya