Jeudi 16 juin 2016, autour de 12h 50 minutes, un incendie s’est déclenché dans les locaux du tribunal de grande instance de Ouagadougou. C’est précisément dans le bâtiment abritant le greffe civile et au niveau du climatiseur que le feu s’est déclenché.
Les premières personnes sur les lieux ont dit avoir essayé d’éteindre le feu avec l’extincteur, mais ce fut peine perdu en ce sens que l’extincteur ne fonctionnait pas. Ce qui veut dire qu’il était accroché que pour la forme.
Après cet effort vain elles ont ensuite utilisé de l’eau pour essayer de venir a bout du feu quand les éléments du commissariat central sont arrivés suivi quelque temps après des sapeurs-pompiers qui d’ailleurs sont arrivés trouvé que le feu était déjà maîtrisé.
Présence de la police judiciaire
De prime à bord, ce qu’on peut retenir, c’est qu’aucun dégât majeur n’a été causé par le feu. Il faut relever qu’il se tenait à quelques mètres de l’incendie une audience du tribunal de travail.
Les techniciens de la scène de crime étaient sur les lieux. A noter que cette équipe est celle qui s’était rendu également sur les lieux des attentats du 15 janvier dernier. On a noté la présence de la police judiciaire, conduite par monsieur Zouré et la police scientifique et technique conduite par monsieur Kinda, spécialiste de la scène de crime et de l’incendie. Précisons que cette police scientifique est celle logée dans la même enceinte que la direction générale de la police nationale.
Les causes de l’incendie encore ignorées
Pour l’instant on ignore les causes de cet incendie. Toutefois, on est à même de se demander si des regards ne vont pas être jetés vers Safiatou Lopez présidente d’honneur du Cadre de concertation national des organisations de la société civile (CCNOSC). Rappelons qu’elle et son organisation ont marché sur le palais de justice le 2 juin dernier. On se vient que, lors de cette marche Safiatou mettait en garde la justice en se référant au sort de la défunte assemblée nationale incendiée lors de l’insurrection populaire.
La piste terroriste aussi n’est pas à exclure, au regard de la récurrence des attaques que subit le pays.
Joachim Batao
Burkina Demain