Le traditionnel point de presse du gouvernement a eu lieu, le 16 juin 2016 à Ouagadougou, avec la participation des ministres de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche Scientifique et de l’Innovation, Pr Filiga Michel Sawadogo et de celui de l’Education nationale et de l’Alphabétisation, Jean-Martin Coulibaly.
Le ministre de l’enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de l’innovation, Pr Filiga Michel Sawadogo, est intervenu sur deux points: les préparatifs du bac 2016 et les négociations avec les syndicats de l’enseignement supérieur.
Au sujet du bac 2016, prévu du 21 juin au 8 juillet 2016, le Pr Sawadogo a relevé une baisse du nombre de candidats: 71 712 contre 74 344 en 2015. « Cette situation pourrait en grande partie s’expliquer par la chute vertigineuse du taux de succès il y a trois ans au BEPC », a fait comprendre le ministre qui a signalé qu’il y a 45 356 garçons et 26 356 en course.
Selon lui, la session 2016 coûtera trois milliards soixante-douze millions cinq cent soixante-deux mille francs pour 25 000 acteurs mobilisés.
A propos des tractations avec le Syndicat national autonome des enseignants-chercheurs du Burkina et Syndicat national des enseignants du secondaire et du supérieur, le ministre a dit que les négociations ont débouché sur la signature d’un protocole d’accord entre le gouvernement et les syndicats signifiant que les mesures prévues pour le BAC sont immédiatement applicables, tandis que celles relatives aux autres points sont applicables pour compter du 1er janvier 2017.
Et les revendications, résumées en quatre points, portent, sur l’amélioration des grilles salariale et indemnitaire, l’amélioration des indemnités et prises en charge servies dans l’organisation du BAC, le statut des assistants et enseignants à temps plein et la revalorisation des indemnités servies aux titulaires des fonctions académiques.
Le ministre de l’Education nationale et de l’Alphabétisation, Jean-Martin Coulibaly a fait un bilan partiel des examens du BEPC, du CAP, du BEPC et la situation sur la sanction des deux enseignants à Banfora.
A l’en croire, les résultats du CAP et du BEP commerciaux sont meilleurs avec respectivement 69, 53% et 60,19%, mais ceux du BEPC étaient faibles, 29, 41%.
Joachim Batao
Burkina Demain