A l’instar des autres pays du monde, le Burkina Faso a célébré, le 26 juin 2016, la 27ème journée internationale de la lutte contre la drogue, sous le thème : « La problématique de la drogue en milieu scolaire : quelles stratégies pour une meilleure prévention ? ».
A l’occasion, le Comité National de Lutte Contre la Drogue (CNLD), a procédé à l’incinération de 19,5 tonnes de drogue (cannabis et faux médicaments), saisies par les services de détection et de répression (Police Nationale, Gendarmerie Nationale et Douanes) au centre de traitement et de valorisation des déchets de la commune de Ouagadougou.
Le Ministre d’Etat, Ministre de l’Administration Territoriale, de la Décentralisation et de la Sécurité Intérieure, Simon Compaoré, par ailleurs président du CNLD, a déclaré que le Burkina « n’est pas un îlot à l’abri des assauts des narcotrafiquants ». De ses explications, le pays est devenu une zone de transit des drogues dures et de consommation des drogues dites douces (chanvre indien, amphétamines, etc.)
A en croire le ministre, 791 personnes ont été prises en charge pour abus de drogues au cours des trois dernières années dont 302 pour 2015 seulement. Que 1975 enfants et jeunes en difficulté avec la loi pour toxicomanie ont été reçus dans les services de l’action sociale.
« Depuis 2015, on a pu constater que les enfants avaient des comportements anormaux. Face à cette situation, nous avons effectué une petite enquête pour comprendre le phénomène.
A l’issue de l’enquête, il ressort que dans beaucoup d’écoles, les enfants prennent la drogue», a soutenu la secrétaire permanente du Comité national de lutte contre la drogue (CNLD), Mariam Diallo/Zoromé.
Selon le ministre en charge de la sécurité, 123,332 tonnes de cannabis, 51,048 kg de Cocaïne, 0,826 kg d’héroïne et 36,173 tonnes de médicaments de rue ont été saisis ces trois dernières années au Burkina Faso.
Mathias Lompo
Burkina Demain