Le gouvernement burkinabè a fait le point sur les enquêtes consécutives à l’attaque terroriste de Ouagadougou, le 30 juin 2016. Selon le ministre d’Etat, ministre en charge de la Sécurité intérieure, Simon Compaoré, deux jeunes, voulant installer une cellule terroriste au Burkina Faso, ont été arrêtés à la fin de l’année 2015.
Selon Simon Compaoré, ce sont des trentenaires burkinabè fortement endoctrinés et radicalisés qui ont participé à plusieurs attaques terroristes au Mali, notamment contre la mission de l’ONU.
A leurs arrestations, a fait comprendre le ministre, les « djihadistes » étaient en possession, d’une ceinture d’explosive, de deux grenades et d’une forte somme d’argent.
Le chef d’Etat-major adjoint de la gendarmerie, le Colonel Serge Alain Ouédraogo a donné plus d’explications: « Ces jeunes ont été formés au Niger par des Emirs dont un de leurs patrons spirituels est un Burkinabè du nom de Cheik Ibrahim. Après leur formation, ils ont migré à Tombouctou (Mali) où ils sont restés là-bas pendant un temps pour continuer leur formation ».
Mathias Lompo
Burkina Demain