Les combats ont repris dans la capitale du sud-Soudan, Juba, ce 10 juillet 2016, dans la foulée du cinquième anniversaire de l’indépendance du pays.

Les affrontements opposent les soldats fidèles au président Salva Kiir et des gardes du corps du vice-président et ex-chef rebelle Riek Machar.
SUD

Ils avaient échangé des tirs, les jeudi et vendredi dernier, au cours desquels plus de 150 soldats sont morts.
Les tirs ont d’abord été entendus aux abords immédiats du palais présidentiel, où le président et son vice-président étaient réunis pour une conférence de presse, selon la même source. « Ces tirs nourris ont retenti durant plus de deux heures, […] suscitant l’inquiétude de la population », explique Patricia Huon, correspondante de France 24 à Juba.

« Ce qui se passe en dehors [du palais présidentiel] est quelque chose que nous ne pouvons pas expliquer », a déclaré le président Kiir à des médias locaux, tout en appelant au calme.

Un porte-parole de Riek Machar, Roman Nyarji, a toutefois annoncé un bilan de « plus de 150 morts ». « Ce bilan pourrait s’alourdir car les deux unités de la garde présidentielle se sont affrontées dans ces combats hier », a-t-il dit en référence aux soldats chargés de la protection des deux dirigeants.

Cette dernière éruption de violences représente un nouvel accroc au fragile accord de paix signé en août 2015 entre le président Kiir et le chef de la rébellion à l’époque, Riek Machar, dont les forces s’affrontent depuis décembre 2013. Ce dernier était redevenu vice-président à la faveur de l’accord de paix, censé avoir mis fin à deux ans et demi d’une guerre civile dévastatrice.

Anderson Koné
Burkina Demain

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