Le président de l’Assemblée nationale, Salifou Diallo a présidé, ce 11 juillet 2016 à Ouagadougou, l’ouverture de la 1ère session extraordinaire du parlement. A l’’ordre du jour, le projet de loi portant réglementation générale des marchés publics et la deuxième loi de finances rectificative pour l’exécution du budget de l’Etat, gestion 2016.
Outre ces lois, les députés examineront, à l’occasion, l’autorisation de ratification de la convention de Minamata sur le mercure, la création de la Caisse de dépôt et de consignation du Burkina (CDC-BF), à la Programmation budgétaire et économique pluriannuelle (PBEP) 2017-2019.
« Tous ces projets de loi témoignent de la détermination du gouvernement à assurer une prompte et judicieuse exécution du programme quinquennal du chef de l’Etat», a déclaré le président de l’Assemblée nationale, Salifou Diallo.
Il est revenu sur la loi portant création de la caisse de dépôt et de consignation et aussi sur la loi de finances rectificative, en estimant que les deux dispositions comblent des vides juridiques. A l’entendre, la deuxième loi de finances rectificative va permettre au gouvernement de prendre en compte l’incidence financière de la loi 081 sur laquelle, le gouvernement est tenu par ses engagements vis-à-vis des partenaires sociaux.
Quant à la loi de réglementation des marchés publics, elle vise aussi à alléger les procédures, renforcer la transparence et améliorer l’équipement dans les marchés publics.
Visiblement satisfait, Salifou Diallo a salué le gouvernement pour la pertinence des projets soumis à la représentation nationale.
Par ailleurs, Salifou Diallo s’est prononcé sur les violences relatives à l’élection des maires: « Ces violences quel que soit l’angle sous lequel l’ont voudrait les appréhender sont inacceptables dans une démocratie ». Puis, il a invité tous les acteurs politiques, de la majorité et de l’opposition, à faire montre de responsabilité pour un climat apaisé. Cela étant, il a appelé le gouvernement à plus de fermeté, avant de souhaiter que la justice se saisisse de ces dossiers pour sanctionner les fautifs « avec toute la rigueur possible».
Martin Philippe
Burkina Demain