Présent au panel organisé par le Cadre de concertation nationale des Organisations de la société civile (CCNOSC), ce 16 juillet 2016 à Ouagadougou, le conseiller du président du Faso, Mathias Tankoano, a réagi à la proposition de Abdoul Karim Sango qui a souhaité l’adoption de la nouvelle Constitution par voie parlementaire.
M. Tankoano a indiqué, avec force, quelque soit le coût du référendum, étant évalué à 4 milliards par Sango, la nouvelle Constitution sera adoptée par voie référendaire. De son avis, le président du Faso n’a pas choisi des experts, comme l’ont fait certains de ses homologues de la sous-région, pour proposer un projet à soumettre à l’approbation du peuple. Mais, il s’est engagé à réunir toutes les sensibilités autour du projet pour y parvenir.
« Il faut saluer le mérite du chef de l’Etat pour cela », a-t-il avancé.
Se prononçant sur la question des Kolwéogo, voici ce qu’il a dit: « Nous allons les démanteler de façon intelligente, sans qu’il y ait morts d’hommes ». A l’en croire si le gouvernement l’avait tenté plus tôt, il y aurait pu avoir des pertes en vies humaines, les Kolwéogo, armés de fusils, ne se seraient pas laissés désarmer par les forces de l’ordre et de sécurité.
Anderson Koné
Nicolas Bazié
Burkina Demain