La ville de Durban en Afrique du sud, accueille depuis ce lundi 18 juillet et ce jusqu’au 22 juillet, vingt-unième la conférence internationale sur le sida.
Réfléchir sur les voies et moyens de mettre fin à l’horizon 2030 au Sida, à travers notamment l’accès du plus grand nombre de séropositifs au traitement antirétroviral et le développement de la recherche en vue de la mise sur pied éventuellement d’un vaccin efficace contre le VIH. Ces sont entre autres les objectifs de la vingt-unième conférence internationale sur le Sida qui s’est ouverte hier à Durban en Afrique du Sud.
Atteindre la cible 90-90-90
Cela revient en clair pour les acteurs de la lutte contre le VIH/Sida de fournir des efforts pour atteindre la cible 90-90-90 définie par l’Onusida en 2014 dans le but d’accroître le potentiel du traitement antirétroviral et d’aboutir à la fin de l’épidémie à l’échéance 2030. Et pour y parvenir, l’objectif est que, d’ici 2020, 90 % des personnes vivant avec le VIH connaissent leur séropositivité, 90% des personnes informées de leur statut aient accès à un traitement antirétroviral et enfin que 90 % de celles qui reçoivent un traitement n’aient plus de charges virales détectables. C’est la cible 90-90-90 . Aujourd’hui, on est encore loin du compte, avec des chiffres qui sont respectivement de l’ordre de On en est encore loin aujourd’hui puisque ces chiffres sont respectivement de l’ordre de 57%-46%-38%.
D’où tout l’intérêt de la présente conférence de Durban qui doit absolument tenir ses engagements au regard de nombreuses attentes. En 2015, dix millions de séropositifs n’avaient toujours pas accès à un traitement antirétroviral.
Burkina Demain