Le groupe parlementaire de l’Union pour le progrès et le changement (UPC) a tenu, ce samedi 26 juillet 2016 à Ouagadougou, une conférence de presse. A l’ordre du jour, le bilan des premières sessions parlementaires de l’année 2016.
UPC I (2)

Apres s’être engagé dans les activités des différentes commissions des premières sessions ordinaires et extraordinaires 2016, le groupe parlementaire Union pour le progrès et le changement (UPC) a estimé qu’il était de son devoir de rendre compte du déroulement et de l’issu de ces différentes activités.
D’après le président du groupe parlementaire, Alitou Ido, 4 élus de l’UPC ont participé à deux commissions d’enquête parlementaire dont les résultats sont encore en attente. Il a parlé de celles portant sur les mines et le foncier.

M. Ido a avancé que les députés de l’UPC ont pris part au vote de 21 lois, parmi laquelle la première loi de finance rectificative. Cela dit, il a précisé que son groupe s’est abstenu de voter ladite loi, deux fois de suite. De ses explications, le gouvernement s’est empressé à introduire le projet de loi au parlement; il y a inopportunité sur l’innovation fiscale relative à la taxe foncière sur les propriété bâties et non bâties, un problème sur le taux d’absorption des crédits alloués sur la performance budgétaire; la faiblesse des mesures de relance économique et la non-maîtrise de la dépense publique par le gouvernement.

UPC I (1) Alitou Ido en veut pour preuve que la deuxième loi de fiance rectificative n’a pas pris en compte les avancements des fonctionnaires. Et de se demander si le gouvernement n’introduira pas d’ici à quelques jours une troisième loi de finance rectificative.

Il a aussi voté contre le projet de loi portant allègement des procédures de passation des marchés publics, car l’UPC a il a estimé que cette loi ouvre la porte à la corruption et au pillage des ressources nationales.
Alitou Ido a affirmé que des difficultés ont émaillé le fonctionnement de l’assemblé au cours de cette période. Parmi celles-ci, la capacité des députés à exercer leurs prérogatives, la non-maîtrise des procédures législatives.

Mais, il a dit qu’il y a des motifs de satisfaction à relever, avec le fait que l’assemblé nationale a cessé d’être une caisse de résonnance de la majorité où les lois passaient systématiquement.

Ouédraogo Balkissa
Burkina Demain

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.