Les fondateurs de la startup

A la fin de la mission de lancement de la version pilote de la startup de Bifasor au Burkina Faso, la vice-présidente, Rym Soussi, chargée des relations publiques, a laissé entendre: « C’est un bilan très positif. On a reçu un accueil très enthousiaste de la part des acteurs qu’on a rencontrés. Tous sont tombés d’accord sur la nécessité et l’utilité d’une telle plateforme pour améliorer les performances logistiques du secteur et la compétitivité du pays ».

Les fondateurs de la startup
Les fondateurs de la startup

« Nous avons rencontré l’ancien Directeur général du Conseil burkinabè des chargeurs (CBC), Ali Traoré, le président par intérim du CBC, Justine Bado/ Poda, le président de l’association professionnelle des transitaires et concessionnaires en douane agréée, Julien Zoungrana, et son vice-président, Aurelien Yirzigh Somé, le président de l’Organisation des transporteurs routiers du Burkina, El Hadj Maiga, le Ministre des Transports, Monsieur Soulama Souleymane et des professionnels du transport et logistique » a indiqué la vice-présidente qui a soutenu que les professionnels sont tous prêts à apporter leur soutien à la mise en place de la plateforme.
Pour Rym Soussi, le but de la mission est de recruter les premiers utilisateurs et de recueillir leurs impressions, en vue de construire la version finale qui réponde au mieux aux besoins des professionnels. Ce qui va leur permettre de participer de manière active à la construction et au succès de la plateforme, a-t-elle souligné.

Les fondateurs de Bifasor, après une audience avec  le ministre en charge des transports
Les fondateurs de Bifasor, après une audience avec le ministre en charge des transports

De son avis, la version finale sera lancée d’ici à la fin de l’année 2016. Et elle espère avoir 50 000 utilisateurs la première année, 200 000 la deuxième, et 500 000 la troisième; le but étant, a-t-elle affirmé, de couvrir tout le continent africain et ses partenaires commerciaux.

BIFASOR II
Selon Rym Soussi, les premiers professionnels burkinabè des transports et du transit sur la plateforme ont été inscrits et ils seront répertoriés sur internet. Ce qui fait, a-t-elle dit, qu’ils seront visibles et accessibles dans le monde entier. Et l’avantage, c’est que la création de ce profil est gratuit: on ne paie ni l’hébergement, ni les frais itinérants à l’entretien et à la mise à jour.

« La version pilote est actuellement disponible et sera en activité pendant quelques mois en attendant la version finale prévue d’ici la fin de l’année. Tous les professionnels du transport et de la logistique sont invités à rejoindre la plateforme en passant par le site internet de Bifasor www.bifasor.com », a noté Mme Soussi.

Qu’est-ce qui va changer chez ces derniers? A cette question, elle a réagi, en soutenant que la plateforme va permettre de faciliter leurs opérations logistiques, de gagner en visibilité auprès de tous les professionnels du secteur, de réduire les coûts et les délais, d’améliorer leurs qualités de service, d’accéder à de nouveaux marchés et d’améliorer de fait leur compétitivité.

« Avec le site, on évite les prestataires intermédiaires et avec les frais relatifs. Le professionnel évite ainsi les frais de déplacement, d’hébergement et les pertes inutiles de temps », a renchéri Rym Soussi qui a expliqué que de son bureau, le professionnel peut, grâce au moteur de recherche internet, trouver des clients et des prestataires dont il a besoin tant à l’échelle locale qu’internationale.
Par ailleurs, Mme Soussi a fait comprendre que la réduction des coûts de services aura pour effet la diminution des prix des produits au niveau des consommateurs.

N’y a t-il pas de risques encourus? A cette question, elle a répondu: « On va mettre en place un système de certification pour faire en sorte que seuls les professionnels déclarés puissent s’inscrire. Il est fondamental d’offrir un outil transparent et fiable. Par exemple, un transitaire, inscrit sur la plateforme, doit être à mesure de fournir un agrément. En parallèle, nous vérifierons auprès du Ministère de l’Economie que cet agrément est authentique. Notre but ici est de se libérer de l’informel qui caractérise le secteur ». Et de dire qu’il y aura un système de notation de la part des utilisateurs qui permet d’évaluer la qualité du service fourni par les prestataires.

Quant à la tournée en Côte d’Ivoire, elle a fait savoir que la délégation a rencontré le secrétaire général de l’Organisation maritime de l’Afrique de l’Ouest et centrale, Alain Luvambango, le président du Syndicat des transporteurs routiers professionnels de Côte d’Ivoire (SYNTBPCI), Soumaila Fofana et le ministre ivoirien en charge des Transports, Gaoussou Touré.

Au Ghana, elle a été accueillie par la directrice du service des chargeurs, Naa Densua Aryeetey. « Le projet a été accueilli de la même manière qu’au Burkina Faso. Et les autorités sont toutes prêtes à nous accompagner dans la réalisation de ce projet », foi de Rym Soussi.

Anderson Koné
Burkina Demain

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