Alors que ses avocats et partisans s’attendaient à ce qu’il soit remis en liberté provisoire suite à la demande formulée dans ce sens ; la justice congolaise a décidé contre toute attente ce mercredi d’alourdir les charges retenues contre le Général Jean-Marie Michel Mokoko en lu notifiant une nouvelle charge.
A Brazzaville, le Général Jean-Marie Michel Mokoko reste en prison. Ainsi en a décidé le parquet qui l’a de nouveau inculpé ce mercredi 17 août pour incitation aux troubles à l’ordre public.
Cette nouvelle inculpation rend presque caduque la demande de remise en liberté provisoire introduite par les avocats de l’illustre prisonnier sur laquelle devrait se prononcer ce jeudi la chambre d’accusation de la cour d’appel de Brazzaville.
Détenu depuis mi-juin, la charge d’atteinte à la sûreté de l’Etat pesait déjà sur le général Mokoko, candidat malheureux à la présidentielle du 20 mars de 2016 avec moins de 14% des voix.
L’officier supérieur congolais est mis en cause dans une vidéo tournée en 2007 le montrant discutant d’un plan visant à chasser le président Denis Sassou Nguesso du pouvoir avec un homme dont on ne voit pas le visage et se présentant comme appartenant au service de renseignement extérieur de la France (la DGSE).
Jusqu’à février 2016, le Général Mokoko a été représentant spécial de la présidente de la Commission de l’Union africaine (UA) en Centrafrique, lui qui a été par ailleurs chef d’Etat-major des armées du Congo de 1987 à 1993 et conseiller du président Sassou Nguesso pour les questions de paix et de sécurité depuis 2005.
Joachin Batao
Burkina Demain
Source : AFP