La cérémonie d’ouverture du 6ème congrès de l’Association des municipalités du Burkina Faso (AMBF) a eu lieu, le vendredi 19 aout 2016 à Ouagadougou, sous le thème: « Rôle et place des communes dans la mise en œuvre du Plan national de développement économique et social (PNDES) ».
Pendant deux jours, a laissé entendre le président du comité d’organisation, Armand Béouindé, édile de la commune de Ouagadougou, les élus locaux vont s’imprégner de la place et du rôle des collectivités territoriales dans la promotion du développement local en rapport avec le nouveau référentiel de développement que le pays s’est doté, PNDS. Puis, ils reliront les statuts et les règlements de l’AMBF, avant de mettre en place un nouveau bureau.
A l’entendre, le sixième congrès est celui de la « renaissance », car il intervient après une mise en veilleuse des activités au cours la transition politique.
Considérant que les attentes sociales sont fortes, il a a relevé la nécessité de trouver des solutions innovantes pour le développement des communes du Burkina Faso.
Le ministre d’Etat, en charge de l’administration territoriale, Simon Compaoré, par ailleurs président d’honneur de l’AMBF et parrain du congrès, a rappelé le contexte de création de l’AMBF avant de dire que les maires actuels sont chanceux.
Il les a invité à conduire les populations dans la voie du progrès et du développement. Pour lui, c’est une mission noble et sacerdotale.
A l’en croire, il y aura une relecture des statuts de conseiller municipaux pour préciser davantage les attentes du gouvernement envers eux et réduire les exigences de la fonction. Et du Code général des collectivités territoriales pour l’adapter aux réalités actuelles.
Etaient présents à cette rencontre, le Premier ministre, Paul Kaba Thiéba , le président de l’Assemblée nationale, Salifou Diallo, le ministre de l’Urbanisme et de l’Habitat, Dieudonné Maurice Bonanet.
Joachim Batao
Burkina Demain