Le comité national de suivi du pèlerinage à la Mecque édition 2016 a organisé, ce samedi 20 Aout 2016 à Ouagadougou, une conférence de presse pour faire le point des préparatifs.
Selon le vice-président du comité, Boukary Traoré, le Hadj 2016 se déroule dans un contexte post-insurrectionnel marqué par le coup d’État du 16 Septembre dernier, qui a empêché 892 personnes d’effectuer le pèlerinage à la Mecque, l’an passé. Il a également été marqué, a-t-il poursuivi, par la conduite d’un audit du Hadj 2015 qui, prévu pour un (1) mois, a finalement duré cinq mois, occasionnant un retard dans le démarrage des activités d’organisation.
De ses explications, l’organisation du Hadj de cette année demeure l’affaire des agences de voyage qui sont au nombre de 38 et non 39. A l’en croire, une agence, n’ayant pas réglé les frais d’organisation, a été suspendue.
Le président du comité national de suivi du pèlerinage à la Mecque, Check Omar Boni, a avancé qu’il y a 5 500 pèlerins, officiellement inscrits pour le Hadj 2016. Pour lui, il y a des paiements que les agences doivent faire pour les préparatifs en Arabie Saoudite. Et c’est en fonction de ce paiement que les pèlerins, inscrits sur le site de l’Arabie Saoudite, auront des visas.
A entendre le vice-président du comité, Boukary Traoré, les activités à mener portent sur la signature de la convention entre le gouvernement burkinabè et les autorités saoudiennes; la signature du contrat de transport avec la compagnie Nas Air, ainsi que la tenue d’une rencontre préparatoire avec tous les acteurs de l’aéroport de Ouagadougou. Parlant des difficultés, il a fait comprendre qu’elles sont liées au choix de la compagnie de transport, la vérification des versements et virements des montants et du quota supplémentaire promis par les Saoudiens qui tardent à se concrétiser.
A noter que le Hadj 2016 a bénéficié de l’accompagnement de l’État et de la Fédération des associations islamiques du Burkina Faso (FAIB).
Nicolas Bazié
Burkina Demain