Début août, la Cour des comptes centrafricaine a officiellement demandé à l’ancienne présidente, Catherine Samba-Panza, d’indiquer en détail à quoi elle a affecté le don de 10 millions de dollars que l’Angola avait octroyé à Bangui en mars 2014 – somme dont un quart n’est pas rentré dans les caisses de l’État.
Si, d’ici à deux mois, cette demande devait rester lettre morte, le dossier serait alors transmis à la justice centrafricaine.
L’ancienne présidente de la transition, qui a toujours nié tout détournement, s’active pour faire annuler cette procédure. Elle s’en est notamment plainte à Teodoro Obiang Nguema, le président équato-guinéen, et à des responsables des Nations unies.
Anderson Koné
Burkina Demain
Source: Jeune Afrique