Près de 108 élèves ont fait une parenthèse à leurs vacances scolaires pour suivre des cours d’un mois à l’école primaire Sin-Yiri C & D.
Selon le promoteur des cours de vacances, Gilbert Bassolé, par ailleurs enseignant de Mathématiques, les élèves, venus d’horizons divers, se sont inscrits de la 6e à la Tle D.
A la question de connaître l’utilité des ces cours, il a répondu: « C’est juste pour préparer les élèves à aborder le premier trimestre de l’année scolaire 2016 -2017, mais surtout de leur permettre d’avoir une facilité de compréhension des programmes et d’entamer très bien l’année prochaine. Mieux, ils voudront garder le cap durant le reste de l’année scolaire, en doublant d’abnégation ».
Les intéressés ne disent pas le contraire. Rachidatou Sorgho, élève en classe de Tle D au Lycée Bangré Yiguia a soutenu: « Après trois semaines de cours, j’ai eu l’impression de faire un pas déjà dans la classe de terminale. Je sais ce qui m’attend là-bas; je suis mieux préparer pour l’affronter. Mes attentes ont été comblées ».
Junior Kinda, élève en classe de 3 e au Collège Espoir Tegawendé, a renchéri qu’il est là pour préparer l’année suivante, avec la certitude de décrocher l’examen de fin d’année, le BEPC.
« Les cours de vacances aident souvent, surtout lorsqu’on a pas la moyenne souhaitée dans la classe précédente » poursuit Mlle Sorgho qui a dit qu’elle a obtenu 10 de moyenne alors qu’elle aurait voulu en avoir 12 ou 13. Et elle a souhaité renforcer son niveau en Mathématiques, en Physiques chimies, et en Sciences de la vie et de la terre.
Gilbert Bassolé a apprécié la participation des élèves aux cours, car bon nombre d’entre eux travaillent avec rigueur et application. Toutefois, il a déploré que certains pensent être en colonie de vacances. « Connaissant ma rigueur dans le travail, j’essaie de les ramener à la raison par la sensibilisation sur l’objectif de ces cours pour que leurs sacrifices en ces moments de repos se répercutent sur leur travail en début d’année scolaire et qu’ils ne se retrouvent pas à gratter leurs têtes comme les autres », note-il.
M. Bassolé a avoué qu’il ne s’entendait pas à un tel engouement, surtout pour une première édition. Cela étant, il a avancé qu’avec l’aide de Dieu, il va continuer l’année prochaine. » Je voudrais bien inviter les élèves et leurs parents à contribuer à nous faire confiance ».
Anderson Koné
Burkina Demain