Un passager ordinaire, ayant pris place à bord d’un mini car, Dina, en route pour Dissin (Sud-ouest), le 13 août 2016, afin de prendre part à la fête d’assomption, a été témoin de scènes pour le moins révoltant.
« Le calvaire des passagers qui ne possédaient pas de pièces d’identité a commencé, après les postes de contrôle de la BAC, la gendarmerie et la douane », révèle la source qui dit que les angoisses ont débuté entre les villes de Sabou et de Boromo.
A l’en croire, à l’approche d’un poste de contrôle sur cet axe, le convoyeur du mini car a demandé expressément audits passagers de donner la somme de 1 000 francs CFA chacun pour qu’il négocie avec les policiers, afin qu’ils les laissent poursuivre leur route.
Scénario identique au poste de contrôle à l’entrée de Boromo où une policière, une kalachnikov en bandoulière, avait demandé aux passagers concernés de descendre, mais son chef de mission, après avoir « touché », l’a appelé à renoncer à sa requête et laisser passer lesdits passagers du Dina.
Le comportement du convoyeur révèle que c’est une habitude en ces lieux.
On se demande pourquoi les forces de l’ordre sont postés aux abords des voies. Serait-ce pour se faire le plein les poches ou pour la sécurité du pays?
A cette allure, nous ne serions pas surpris de voir des terroristes passer entre les mailles du filet pour frapper de nouveau.
Il faut agir vite, avec dextérité, pour stopper net le mal qui se répand à tout-va sur nos routes nationales.
Anderson Koné
Burkina Demain