Dans la perspective de son futur cadre de partenariat avec le Burkina pour la période 2017-2020, le Groupe de la Banque mondiale lance ce lundi 5 septembre 2016 ses consultations avec l’ensemble des acteurs socio-économiques et professionnels du pays. C’est la teneur du communiqué de presse ci- après.
«Communiqué de presse
Lancement des consultations du Groupe de la Banque mondiale dans le cadre du Diagnostic Systématique Pays
OUAGADOUGOU, 5 septembre 2016 – En prélude à la préparation de son nouveau Cadre de
Partenariat-Pays avec le Burkina Faso pour la période 2017-2020, le Groupe de la Banque mondiale a entrepris le Diagnostic Systématique Pays (DSP), de la situation économique et sociale du pays.
Ce DSP inclut un processus consultatif avec l’ensemble des acteurs socio-économiques et professionnels du pays.
A cet effet, des consultations seront lancées à partir du lundi 5 septembre à travers le Burkina Faso. Aussi, des rencontres sont-elles prévues avec différents groupes socio-économiques et professionnels au niveau central à Ouagadougou et dans cinq autres régions du Burkina Faso (l’Est, le Centre-Nord, le Centre-Ouest, la Boucle du Mouhoun et les Hauts-Bassins). Afin d’en assurer une portée aussi large que possible, des consultations téléphoniques avec un échantillon représentatif de jeunes, de femmes et de groupes vulnérables seront également conduites dans d’autres régions du pays.
Le but de ces consultations est de recueillir l’opinion des acteurs sur : (i) les résultats du diagnostic réalisé par les experts sectoriels du Groupe de la Banque mondiale ; (ii) les attentes des populations vis-à-vis du Groupe de la Banque mondiale pour la période 2017-2020 ; et (iii) l’ébauche des grandes priorités du nouveau Partenariat-Pays.
« Le DSP étant l’instrument permettant d’identifier les principaux défis et opportunités pour réaliser le double objectif de réduction de l’extrême pauvreté et de promotion d’une prospérité mieux partagée, il est nécessaire de recueillir les avis et opinions des groupes socio-professionnels sur leurs attentes vis-à-vis de notre institution » a déclaré Cheick Kanté, Représentant résident de la Banque mondiale au Burkina Faso.
Pour Mariam Diop, Economiste principale au Bureau de la Banque mondiale à Ouagadougou, «ces consultations permettront de s’assurer de la pertinence de l’analyse des insuffisances notées dans les domaines de la gouvernance, du capital humain et des infrastructures pour un développement inclusif et soutenable du Burkina Faso. Elles aideront à identifier clairement les domaines prioritaires d’intervention du Groupe de la Banque mondiale pour les quatre prochaines années ».
Sur la base des contraintes relevées par les analyses du DSP, deux chemins critiques se dégagent, à savoir : (i) la création d’emplois productifs et ; (ii) l’accessibilité aux services sociaux et infrastructures de base par tous pour une réduction significative de la pauvreté et une prospérité partagée. Entre autres multiples contraintes à lever figurent celles liées aux changements climatiques, à la démographie, à la gouvernance et la sécurité, à l’intégration régionale et à la stabilité macroéconomique.
Le portefeuille actuel du Groupe de la Banque mondiale au Burkina Faso est composé de 18 projets nationaux représentant un engagement total de 1.212,69 millions de dollars US, et de 7 projets régionaux représentant un engagement de 163,80 millions de dollars US».
Contacts: À Ouagadougou: Lionel F. Yaro, +226 74 91 45 30, lyaro@worldbank.org;
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