Les conseils des nouveaux dirigeants de la Centrale d’achat des médicaments génériques (CAMEG) ont animé une conférence de presse, ce 10 septembre 2016 à Ouagadougou. Objectif, apporter la lumière sur ce qu’il convient d’appeler le dossier de la CAMEG.
Les nouveaux dirigeants de la CAMEG on fait un faux bond aux hommes de médias. Ils ont annoncé qu’ils animeraient un point de presse dans la soirée du 10 septembre. Quelle ne fut la surprise des journalistes mis devant le fait accompli. Deux avocats se réclamant conseils du CAMEG: Me Alexandre Sandwidi et Me Rodrigue Bayala.
A les en croire, il n’y a pas deux CAMEG, pas deux récépissés; il n’ya pas de nouveau CAMEG pour contrecarrer une autre et il n’y a pas de décision de justice qui ne soit pas respectée par le ministre de la Santé.
Selon eux, tous les membres de la CAMEG ont renouvelé leurs administrateurs, il n’ y a qu’au niveau de l’Etat qu’il y a problème. Cela étant, ils ont précisé que les nouveaux représentants de la CAMEG sont Dr Salifou Konfé, au titre de Président du conseil d’administration (PCA) et Dr Damien Koussoubé, directeur général par intérim. Et il n’y a que les deux hommes qui sont habiletés à ester au nom de la structure.
« Toute autre personne qui essaiera de poser des actes au nom de la CAMEG répondra des actes de rébellion, de défiance, d’indiscipline et de délinquance et elle devra être traitée comme tel », a menacé Me Sandwidi.
De ses explications, Dr Jean C. Kadéba
a été licencié le 6 septembre 2016 pour insubordination. A l’en croire, il aurait refusé de transmettre des documents portant sur les statuts et les règlements intérieurs à sa hiérarchie qui les lui demandait. Puis, il a refusé l’accès des locaux au conseil d’administration de la CAMEG.
Selon les deux avocats, Dr Kadéba s’est fait bombarder directeur général de la CAMEG pour trois ans au chapitre des « Divers » d’une réunion, alors qu’il assurait l’intérim pour une période de trois mois qui a déjà été renouvelée. » Le mandat des administrateurs de l’Etat a expiré le 6 avril dernier et l’ancien DG n’a été pas été nommé par un acte pris en conseil des ministres », a fait savoir Alexandre Sandwidi qui a fait comprendre que les textes stipulent que le DG est nommé par appel à concurrence pour une période de deux ans et non de trois. Pour lui, il y a là faux et usage de faux.
Anderson Koné
Mathias Lompo
Burkina Demain