Le président de l’Alliance des jeunes pour l’indépendance et la République (AJIR), Adama Kanazoé, nous a reçu, le 9 septembre 2016 dans sa résidence à Ouaga 2000. C’est un homme beaucoup sollicité, entre plusieurs coups de fil, qui s’est ouvert à nous. Avec lui, nous avons parlé de son parti et son avenir.
A l’en croire l’AJIR a été fondée, il y a moins d’un an. Et il a conscience que son niveau d’implantation est relatif. Le parti est présent dans 7 régions, dans 13 provinces et 800 villages. De son avis, il y a eu un gros effort, car le parti a été confronté à des difficultés financières et le manque d’engagement de la jeunesse qui reste dubitative face à la chose politique.
A la question de savoir si le parti va être absorbé ou va fusionner avec le Mouvement du peuple pour le progrès (MPP), voici ce qu’il a dit: » Ce ne sera pas systématique. On a constaté que nos résultats ne sont pas terrifiants. Nous sommes de petits partis. Il est mieux de changer d’option…Nous pensons que les micros partis ont existé; maintenant, ils doivent faire place à des grands ensembles, plus solides. On a pas crée un parti pour le faire, mais pour assurer la relève ».
Cela dit, il a avancé que la charte des Partis de la majorité présidentielle (PMP) encourage fortement l’union et la fusion des partis. Et que son parti est disposé à le faire, mais pas forcément avec le MPP.
« Notre intention n’est pas de nous faire absorber, mais d’avancer étape par étape, avec d’autres partis de même obédience que nous. Petit à petit, avec le renforcement des liens, nous allons créer un grand parti de la majorité. Tant qu’avec la majorité, nous sommes en phase, le parti est là. Rien cependant n’empêche le parti d’aller là où il veut », parole M. Kanazoé.
Anderson Koné
Burkina Demain