Le Président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré, a reçu en audience, le 13 septembre 2016 à Ouagadougou, le nouveau commandant de la force Barkhane, basée au Mali, le général de division François-Xavier De Woillemont.
« Je commande l’opération Barkhane qui coopère avec les armées du G5 : le Burkina Faso, le Tchad, la Mauritanie, le Niger et le Mali. C’est normal que je vienne écouter le Président du Faso pour qu’il donne son appréciation de la situation sécuritaire et savoir comment, avec les forces armées nationales burkinabè et les autres forces armées, lutter au mieux contre les groupes terroristes. C’est bien notre mission commune », a laissée entendre le Commandant de la force Barkhane.
Selon lui, les groupes terroristes n’ont plus leur force de frappe d’antan; ils n’ont plus de capacités tactiques, prendre et contrôler une ville.
Son explication, les terroristes restent dangereux, mais ils n’ont plus ce qu’on a appelé « l’industrialisation du terrorisme » dans le Nord-Mali. Et il n’y a plus de groupes terroristes capables de mener des actions d’envergure.
Se prononçant sur la contribution du Burkina dans la lutte contre le terrorisme, François-Xavier DE Woillemont a dit que sa contribution est déjà satisfaisante: « Le Burkina a deux bataillons déployés au Mali au sein de la MINUSMA et qui font un travail remarquable. J’étais la semaine dernière à Tombouctou et j’ai pu remarquer que ces bataillons font un travail extraordinaire. C’est déjà, à mon avis, la première des contributions qu’apporte le Burkina Faso dans cette lutte commune contre un ennemi commun qui vous frappe à Paris et ici ».
Puis de dire qu’il faut apporter une réponse mondiale aux velléités expansionnistes de l’ Etat Islamique qui a revendiqué l’attaque du poste de douane au Sahel burkinabè.
Joachim Batao
Burkina Demain