Des ex-agents de maitrise de l’information ont engagé depuis le 14 septembre dernier une action en justice contre l’Etat Burkinabè sur la « reconstruction » de leur carrière bloquées en B1+, après avoir épuisé tous les recours administratifs.
Après deux à trois décennies, les journalistes ont décidé de saisir le tribunal administratif pour trancher le contentieux qui les oppose à l’Etat Burkinabè, nous apprend la déclaration signée du porte-parole du collectif, Richard Yaméogo et 51 autres agents.
Les signataires note qu’après « de longues discussions de compromis et de négociations sans succès » avec les gouvernements successifs, ils sont arrivés à la conclusion qu’il faut changer et adhérer totalement à la lutte engagée par le SYNATIC qui envisage une nouvelle grève de 72 h, à compter du 3 octobre prochain.
Depuis le début du mois de septembre, les agents des médias publics, du SIG et des DCPM, réunis au sein du Syndicat autonome des travailleurs de l’information et de la culture (SYNATIC), multiplient les actions, en vue de l’amélioration de leur conditions de vie et de travail.
Ils revendiquent, entre autres, le passage des médias d’Etat au rang de sociétés d’Etat, l’élaboration et l’adoption d’un statut particulier pour l’amélioration conséquente de leurs conditions de vie et de travail, le reclassement de certains agents bloqués depuis 2004 et une compensation pour ceux qui sont décédés et ceux qui ont été admis à la retraite et l’harmonisation et la hausse de l’indemnité de code vestimentaire.
Mathias Lompo
Burkina Demain