Ouagadougou abrite depuis ce jeudi 22 septembre 2016 la première édition de la Semaine des acteurs miniers d’Afrique de l’Ouest (SAMAO). C’est le ministre de l’énergie, des mines et des carrières, Alfa Oumar Dissa, qui a présidé l’ouverture de l’événement, placé sous le patronage du Premier ministre Paul Kaba Thiéba.
«Le secteur minier : Enjeux et perspectives pour un développement socio-économique durable au Burkina Faso». C’est sous ce thème que se tient à Ouagadougou depuis ce jeudi 22 septembre 2016 et ce jusqu’au 24 septembre, la première édition de la Semaine des acteurs miniers d’Afrique de l’Ouest (SAMAO), placée sous le patronage du Premier ministre Paul Thiéba.
Dans son allocution d’ouverture et communication sur le thème de la présente édition de la SAMAO, le ministre de l’énergie, des mines et des carrières, Alfa Oumar Dissa, a vanté le potentiel minier du Burkina, la politique du gouvernement pour faire profiter au maximum des Burkinabè la richesse de leur sous-sol. Pour le ministre Dissa, le Burkina constitue un espoir en matière de développement minier au regard de la richesse et de la diversité des métaux lourds que regorge son sous-sol. Il y a même du diamant au Burkina, à l’en croire. Mais que pour transformer cet espoir en réalité au profit de la majorité des populations, le secteur minier a besoin d’être organisé pour que l’exploitation des minerais «ne profite pas seulement qu’à quelques individualités», ce à quoi s’attellent son département et le gouvernement.
191 milliards de recettes minières à l’Etat en 2013
Pour le ministre Dissa, la question de l’apport des mines au développement du pays est une réalité mais qu’il restait à maximiser cet apport. En 2013, les recettes minières perçues par l’Etat s’élevaient à 191 milliards de francs CFA. L’or, faut-il le rappeler, est devenu depuis 2009 le premier produit d’exportation du Burkina, devançant ainsi le coton et les produits d’élevage. Ce qui oblige le gouvernement à y accorder un intérêt particulier, explique Oumar. Et d’exhorter les miniers à s’approprier la politique minière du gouvernement Burkina qui découle du programme du président Roch Marc Christian Kaboré et à investir dans les communautés où ils interviennent. A l’écouter, c’est dans leurs intérêts car cela participe, dit-il, de la sécurisation de leurs investissements.
Grégoire B. Bazié
Burkina Demain