La Cour constitutionnelle a confirmé la victoire du chef de l’État, Ali Bongo Ondimba à la présidentielle du 27 août, tard dans la nuit du 23 septembre 2016.
La demande du recomptage des voix dans la province du Haut-Ogooué a été déclarée irrecevable. Selon les résultats communiqués tard dans la nuit du 23 septembre par la Cour constitutionnelle, le chef de l’État Ali Bongo s’impose avec 50,66 %des suffrages. Il est suivi de Jean Ping avec 47,24 %.
Ce score est en baisse par rapport aux résultats provisoires puisque l’opposant avait obtenu 48,23% des voix. Il y avait un peu moins de 6 000 voix d’écart. Désormais, au regard de ces résultats définitifs, 11 700 voix séparent les deux hommes.
Jean Ping, candidat arrivé deuxième, derrière Ali Bongo Ondimba, conteste les résultats de l’élection présidentielle. Il avait le 8 septembre déposé auprès de la Cour constitutionnelle du Gabon un recours visant à faire annuler la réélection du président Ali Bongo Ondimba.
L’opposant demandait à la Cour d’autoriser un recomptage des voix dans la province du Haut-Ogooué, fief des Bongo dans le sud-est du pays.
Aussitôt après la confirmation de son élection, le président gabonais Ali Bongo Ondimba a appelé à « un dialogue politique » avec l’opposition.
« J’appelle tous les responsables politiques, y compris les candidats malheureux à l’élection du 27 août, à un dialogue politique », a-t-il dit dans une allocution télévisée. « Lorsqu’au sortir d’une élection des familles pleurent des morts, c’est une trahison de la démocratie », a souligné le chef de l’Etat, affirmant « plus jamais ça ».
Anderson Koné
Burkina Demain