Le Président du Faso, Roch Marc Christian KABORE, de retour de l’Assemblée générale de l’Organisation des Nations unies (ONU), ce samedi 24 septembre 2016, s’est prononcé sur les questions abordées à la 71 e session de l’AG de l’ONU.
Selon le Président du Faso, l’occasion a été saisie par les jeunes pour « s’exprimer sur la nécessité que les textes qui ont été pris au plan international sur la jeunesse soient ratifiés par les différents Etats d’une part, mais également que les Etats puissent prévoir 3% d’augmentation du budget de la jeunesse pour permettre de contribuer à la création des emplois et de continuer à appuyer la jeunesse dans sa participation au développement des différents pays ».
Pour le Président du Faso, il faut faire en sorte que les jeunes soient non seulement bénéficiaires des programmes des gouvernements, mais qu’ils prennent leurs responsabilités pour être des acteurs du développement de leurs différents pays. « Je crois que ce message a été bien compris par les jeunes « , a-t-il dit.
Les pourparlers ont également porté sur la santé maternelle et infantile, la lutte contre les mutilations génitales, les dispositions à prendre pour permettre une meilleure gestion des naissances, la diffusion de la politique de planning familiale. Pendant ce temps, les ministres burkinabè ont participé à une série de rencontres autour du commerce, des questions relatives à la migration et ont fait entendre la voix du Burkina Faso, a relevé le président KABORE.
A l’occasion, le Président KABORE a rencontré un certain nombre de personnalités dont le Secrétaire général de l’ONU, BAN Ki-Moon avec lequel il a abordé la question de la présence des forces burkinabè disposées au Mali et au Darfour pour le maintien de la paix au compte des Nations unies. Et Roch KABORE a dit qu’il a réaffirmé la nécessité de trouver une solution efficace dans la zone frontalière entre le Mali et le Niger au regard des attaques régulières qui coûtent en vie humaines et en blessés ».
Par ailleurs, les chefs d’Etat des pays membres de l’Union africaine ont multiplié les rencontres pour accorder leur violon sur l’élection du président de la Commission de l’organisation à la prochaine rencontre.
Mathias Lompo
Burkina Demain